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than, jedennoch möchten Ew. Excellenz an Mylord Tyrconnell dabei sagen, dass des Königs Majestät ihm diese Zeitung so geben liessen, als Sie solche empfangen, und deren Richtigkeit nicht gewähren könnten.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


5013. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

[Potsdam], 16 [juillet 1751].

Ma très chère Sœur. Voici encore un chasseur en campagne pour importuner vous et le Margrave; il s'agit de voir si le traité projeté avec milord Tyrconnell1 est à votre gré ou si vous trouvez quelque mot à y redire. Il s'agit de vous envoyer ses pleins-pouvoirs et vous demander les vôtres, pour que quelqu'un2 puisse signer le tout au nom du Margrave jusqu'aux ratifications.

Je bois les eaux, qui me tracassent prodigieusement, et je me réjouis d'avoir fini cet ennuyeux ouvrage dans huit jours. Mon frère Henri court les grandes aventures; j'ai cru qu'il était prudent de le marier, pour le fixer par un établissement solide. Je me recommande en l'honneur de votre précieux souvenir, en vous réitérant les assurances de la plus parfaite tendresse avec laquelle je suis à jamais, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.


5014. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A BERLIN.

Potsdam, 16 juillet 1751.

Milord. J'ai reçu la lettre que vous avez bien voulu me faire du 14 de ce mois. J'applaudis fort à la sincérité et à la confiance avec laquelle vous vous expliquez envers moi, et les sentiments de zèle et d'attention que vous me marquez, m'ont sensiblement affecté.

Cependant les circonstances que vous m'alléguez, ne doivent nullement vous embarrasser. Ce sont des affaires passées que celles dont vous faites mention, et que la suite du temps a mises dans un entier oubli, ainsi qu'elles ne sauront plus mettre aucun obstacle à ce que vous ne soyez chargé de mes affaires. D'ailleurs ce que vous touchez au sujet des intérêts du Prince prétendant à la couronne d'Angleterre, n'a pas le moindre rapport aux commissions dont vous serez chargé de ma part, puisque vous n'ignorez pas que je n'ai jamais eu de négociations avec la France ni n'en aurai point qui sauront regarder les affaires du susdit Prince, ni les affaires intérieures et domestiques de la Grande-Bretagne. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



1 Vergl. S. 402.

2 Es wurde demnächst der Cabinetsminister Graf Podewils mit der Vollmacht des Markgrafen versehen.