<410> trop que le chancelier Bestushew se sert de tous les moyens dont il peut s'aviser, pour parvenir à son grand but, qui n'est autre actuellement que de rendre la Suède dépendante de la Russie et de l'assujettir à ses volontés souveraines. On reconnaît de plus qu'elle [la Russie] agit de concert en tout ceci avec la cour de Vienne, qui par ses vues particulières use d'une complaisance aveugle envers la Russie.

Au reste, je m'attends à présent que vous m'informiez sur ce qui regarde les affaires de la cour de Danemark, dans quels termes elle est maintenant avec la Russie, si les négociations du comte Lynar vont être rompues ou si les chipoteries dureront, et si ladite cour acceptera l'accommodement proposé avec la comtesse Bentinck. Comme vous n'avez touché que légèrement ces matières depuis quelque temps, il me tarde maintenant d'en savoir quelque chose avec précision.

Federic.

Nach dem Concept.


5018. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 17 juillet 1751.

Je vous sais bon gré de ce que vous avez cru devoir me marquer par votre dépêche du 13 de ce mois sur ce qu'est à peu près le jeune Seydewitz, afin de savoir comment s'y prendre avec lui, dans le cas que l'envie prît au comte Brühl de l'envoyer bon gré mal gré lui à ma cour.

Federic.

Nach dem Concept.


5019. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Dewitz übersendet, Wien 7. Juli, ein von dem Grafen Rudolf Chotek gezeichnetes Promemoria, d. d. Presburg 1. Juli 1751 laut dessen man österreichischerseits den Artikel 8 des berliner Friedens1 durch den Artikel 6 des dresdner Friedens2 als aufgehoben ansieht, die Verpflichtung zur Aufrechterhaltung der Handelsbeziehungen zwischen Preussisch-Schlesien und den österreichischen Erb-

Potsdam, 19. Juli 1751.

Was diejenige Punkte anlanget, worüber der von Dewitz beschieden sein will und die auf einen Tractat Rapport haben, damit muss es anstehen, bis der Etatsminister Graf von Münchow von seiner Reise aus dem Karlsbade



1 Artikel 8 des berliner Friedens: „On nommera incessamment des commissaires de part et d'autre pour régler le commerce entre les États et sujets réciproques, les choses restant sur le pied où elles étaient avant la présente guerre, jusqu'à ce qu'on soit convenu autrement.“

2 Artikel 6 des dresdner Friedens: „Sa Majesté l'Impératrice-Reine de Hongrie et de Bohême et Sa Majesté le roi de Prusse s'engagent mutuellement de favoriser réciproquement autant qu'il est possible le commerce entre leurs États et sujets respectifs et de ne point souffrir qu'on y mette des entraves ou chicanes, mais elles tâcheront plutôt de l'encourager et de l'avancer de part et d'autre fidèlement pour le plus grand bien de leurs États et sujets réciproques.“