<430> vous;1 je crois que ce sera la fin de l'affaire, puisqu'il n'est plus question que de signatures et d'échanges. Je souhaite de tout mon cœur que ma lettre vous trouve jouissant d'une parfaite santé. Ma sœur de Schwedt vient de perdre son fils,2 ce qui cause une très grande affliction, comme vous pouvez vous l'imaginer. Le Margrave en sera furieux et elle aura peut-être encore quelque mauvais traitement à essuyer de lui. Je pars dans dix jours pour la Silésie, ce qui m'éloignera un peu de vous, ma chère sœur, mais mon cœur n'en sera pas moins à vous et mes pensées auprès de votre personne; ce sont les sentiments avec lesquels je suis à jamais, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et et serviteur

Federic.

Daignez faire mille amitiés au Margrave.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.


5057. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 16 août 1751.

Milord. Une lettre du baron Pretlack à Pétersbourg, écrite au ministre autrichien à Copenhague, ayant passé secrètement par mes mains, j'en ai fait tirer copie, que j'ai cru nécessaire de vous communiquer moyennant la traduction ci-close qu'on en a faite pour votre usage. Il serait superflu de vous faire de nouvelles instances pour n'en rien communiquer à qui que ce soit et de m'en garder le plus religieux secret; vous en connaissez trop la dernière importance, tout comme vous savez mon inclination à vous communiquer confidemment ce qui me revient d'avis qui peuvent avoir quelque rapport aux intérêts de la France. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Copie de la lettre du comte de Pretlack au comte de Rosenberg à Copenhague.

Pétersbourg, 30 juillet 1751.

Bien que la négociation du comte de Lynar avec le Grand-Duc ait été entièrement rompue, il y a cependant encore lieu d'espérer qu'elle pourra être renouée sans perte de temps sous la médiation de Sa Majesté l'impératrice de Russie. Quant à moi, j'employerai tous les soins possibles à la réussite de l'affaire de cet échange et à ce qu'elle




1 Der durch den Grafen Tyrconnell und den Grafen Podewils, als baireuthischen Bevollmächtigten, unterzeichnete Subsidientractat zwischen Frankreich und Baireuth, d. d. Berlin 12. August 1751. Unter dem 20. September 1751 übernahm der König von Preussen die Garantie dieses Vertrages (vergl. S. 403); die französische Acceptationsacte dieser Garantie datirt Versailles 1. December 1751, die baireuthische Baireuth 6. October 1751.

2 Prinz Georg Philipp Wilhelm, gestorben 14. August 1751.