<431> soit conduite à une heureuse fin. Je ne manquerai pas non plus de vous en avertir ultérieurement en son temps.


Nach der Ausfertigung; die Beilage nach dem Dechiffré der von Tyrconnell eingesandten Abschrift. Im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.


5058. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 17 août 1751.

Milord. Après que ma lettre d'hier vous fut envoyée, avec la pièce secrète que j'y avais fait joindre, il m'est entré une autre encore, que j'ai bien voulu vous communiquer dans la même confidence que celle d'hier, vu qu'elle est la suite de la première et qu'elle contient d'ailleurs des circonstances qui jettent bien de la lumière sur ce qui se chipote secrètement dans le moment présent à Pétersbourg entre les alliés de la Russie. En voici donc la traduction que j'en ai fait faire pour votre usage et qui exprime fidèlement le sens littéral de la pièce, sur laquelle je vous prie cependant de m'observer le secret le plus absolu. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Traduction littérale de la lettre du baron de Pretlack au comte d'Ulfeld à Vienne.

Pétersbourg, 31 juillet 1751.

Mon dernier rapport à Votre Excellence était du 24 de ce mois, lequel je Lui ai envoyé par Breslau, la poste par la Pologne, comme Elle sait, ayant cessé. Le rescrit très gracieux impérial du 26 de juin, avec votre lettre de même date, ne m'est parvenue que depuis quatre jours. J'avais en quelque façon fait espérer dans mon post-scriptum du 16 de ce mois que l'affaire de l'échange entre le Danemark et le grandduc de Russie pourrait être remise sur le tapis sous la médiation de l'impératrice de Russie; je dois donc dire en conséquence à Votre Excellence que les deux Chanceliers ont fait rapport à l'Impératrice sur cette affaire, mais, le Grand-Duc s'étant jeté quelques jours auparavant aux pieds de Sa Majesté Impériale, pour lui représenter que feu l'impératrice Anne avait donné des assurances sur cela à feu son père, l'Impératrice n'a point encore pris de résolution finale à cet égard. Mais elle a ordonné aux deux Chanceliers que chacun d'eux, de même que les autres membres du collège des affaires étrangères, missent leurs sentiments par écrit, savoir quelle influence pourrait avoir l'échange en question. Le Grand-Chancelier s'en est déjà acquitté, et il est à voir comment le vice-chancelier de Russie — qui s'est toujours conformé là-dessus à l'avis du Grand-Chancelier quand il en a été question dans le collège des affaires étrangères, mais qui n'a produit aucune parole