<436> à apprendre de vous que le traité a été actuellement signé; après cela vous devez porter toute votre attention afin de bien pénétrer quelles seront les suites de cette négociation et jusqu'à quel point elle saurait avoir de l'influence sur les grandes affaires de l'Europe.

Federic.

Nach dem Concept.


5067. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 24 août 1751.

Milord. Voici encore une pièce secrète et intéressante que j'ai cru devoir vous communiquer confidemment, pour qu'elle vous serve de suite de celles dont je vous ai déjà mis en possession et dont vous aurez la bonté de ne faire autre usage que celui que vous savez. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Traduction littérale de la lettre du baron de Pretlack au comte d'Ulfeld à Vienne.

Pétersbourg, 7 août 1751.

Mon dernier rapport était du 31 du mois dernier par Breslau. Je dois vous rapporter par la présente dépêche que le courrier Salo qui m'a été expédié, m'est arrivé le 3 de ce mois et m'a remis sa dépêche consistant en huit rescrits impériaux, un du 16 juillet, qui était accompagnée de votre lettre du 17 du même mois, et je ne laisserai, après en avoir bien pesé le sens, d'en faire la semaine prochaine l'usage qui m'a été prescrit auprès du Grand-Chancelier.

Le ministre anglais a encore reçu, il y a quelques jours, un autre courrier de sa cour. Le comte de Richecourt me mande par cette occasion que, quoique cette cour n'eût point fait remettre en Angleterre les réflexions que j'ai envoyées le 5 de mai, mais qu'elles y eussent seulement été communiquées confidemment par le ministre de Hollande, la cour et le ministère anglais avaient cependant jugé à propos d'expédier par ce courrier au ministre anglais à Pétersbourg une réponse par écrit sur ces dites réflexions, avec ordre de ne la remettre qu'au Grand-Chancelier seul. La réponse en question, considérée en elle-même, est conçue avec politesse, mais négative, laissant néanmoins entrevoir quelque rayon d'espérance qu'on ne rejetait pas tout-à-fait en Angleterre la proposition de la cour d'ici. Ayant donc, quant à moi, pesé tout, j'ai trouvé qu'il fallait considérer que, quoique la cour de Russie n'ait pas fait remettre directement au ministre anglais les précédentes réflexions, il serait cependant convenable de remettre au Grand-Chancelier russien la susdite note anglaise. Mon principal but en cela est de disposer la cour de Russie, par l'occasion que je lui en fournis, de répondre là-dessus à celle