<437> d'Angleterre, pour tenir ainsi une porte ouverte à une ultérieure négociation. Je vous en informerai en son temps par la suite.


Nach der Ausfertigung; die Beilage nach dem Déchiffré der von Tyrconnell eingesandten Abschrift. Im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.


5068. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

[Potsdam], 24 [août 1751J.

Ma très chère Sœur. J'ai été assez heureux que de recevoir deux de vos lettres aujourd'hui, avec celle du Margrave dans la dernière. C'est sur ce sujet que je me presse de vous répondre le premier. Vous pouvez bien croire, ma chère sœur, que je me prêterai avec plaisir à tout ce qui peut faire du plaisir aux deux Margraves, et je crois même que ce renouvellement des vieux pactes pourra rétablir une meilleure union entre vous et le margrave d'Ansbach, en détrompant ce dernier de toutes les chimères dont on l'a bercé. C'est dans ce sens-là que j'ai répondu au margrave de Baireuth.1

Je connais Seckendorff depuis longtemps; il passait pour un fat dans le temps qu'on l'appelait le cardinal Nepoti, et depuis ce temps-là je crois qu'il a ajouté à tant d'autres belles qualités une grande présomption, accompagnée de beaucoup de suffisance. Si la cour de Vienne lui paie une grosse pension, c'est assurément de l'argent mal employé; car lui et sa cour ne valent pas la peine d'être corrompus. Je suis charmé de ce que votre santé soit au moins passable; je vous fais mille excuses de finir si brusquement, mais il faut que j'aille à Berlin. En vous embrassant mille fois, je vous prie de me croire, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.


5069. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Berlin, 24 août 1752.

J'ai bien reçu vos rapports du 17 et du 21 de ce mois avec les pièces que vous y avez jointes.2 Comme ils ne me sont parvenus que dans le temps où je suis sur le point de partir pour la Silésie, et que pourtant les affaires que vous touchez méritent d'y réfléchir mûrement, il faut bien que je remette de vous faire savoir mes intentions là-dessus



1 Das Schreiben an den Markgrafen liegt nicht vor.

2 Promemoria des Grafen Hennicke, Dresden 10. August 1751, in Antwort auf ein Promemoria Maltzahn's vom 15. Juni (in Ausführung von Nr. 4954 S. 369) in Sachen der Steuerscheine, mit beigeschlossener Copie eines Decrets König August III. für den Fürsten Moritz von Anhalt-Dessau, Warschau 10. August 1748.