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Au surplus, je vous recommande d'avoir attention sur les nouvelles de Turquie qui arrivent à Vienne, et de m'informer exactement de toutes celles qui parviennent à votre connaissance.

Pour ce qui est de ce modèle de mortier que vous avez su vous procurer, le meilleur sera que vous le gardiez auprès de vous jusqu'à votre départ de Vienne, où vous pourrez l'envoyer avec vos bagages.

Federic.

Nach dem Concept.


4452. AU CONSEILLER DE LÉGATION WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 8 août 1750.

Votre dépêche du 21 de juillet dernier m'est bien parvenue. Les ostentations de la Russie qu'elle fait dans le courant de cette année, ne donnent le moindre ombrage à personne, on n'y fait même aucune attention; il est, en attendant, toujours bon que des ministres tels que Guy Dickens1 désapprouvent la conduite irrégulière est extravagante du chancelier Bestushew.

Au reste, si ledit Chancelier s'attend, pour mettre ses vues pernicieuses en exécution, à ce que la Suède fasse quelque changement dans la forme de son gouvernement présent, il se verra bien trompé dans son attente.

Mais ce que je crains davantage, c'est que toute la rage du Chancelier ne vienne à tomber sur le comte Tessin, auquel il tâchera de donner toutes les mortifications possibles pendant la Diète prochaine en Suède.

Federic.

Nach dem Concept.


4453. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION FRÉDÉRIC DE VOSS A COPENHAGUE.

Potsdam, 8 août 1750.

C'est avec bien de la satisfaction que j'ai vu ce que vous m'avez marqué par votre dépêche du premier de ce mois, touchant la dernière conversation que vous avez eu avec l'abbé Lemaire.2 Ce sont de très bonnes choses que tout ce qu'il a dit, et il a raison d'appuyer à ce que la Suède se mette dans un meilleur état de défense en Finlande.

Il faut cependant que vous l'avertissiez qu'il n'a nullement tenu à moi à ce que la chose ne soit déjà faite, et qu'il s'en fallait bien que mon ascendant dans les affaires de Suède allât au point que je savais disposer du ministère de Suède à mon gré, puisqu'il y avait depuis plus d'un an3 que j'avais fait des instances continuelles et pressantes à ce qu'on pourvût suffisamment à la défense de la Finlande, sans qu'il ait



1 Vergl. Bd. VII, 258. 275. 292. 293.

2 Vergl. S. 41. 42.

3 Vergl. S. 15.