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Je suis avec des sentiments d'estime, Monsieur mon Cousin, votre très affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.


5084. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Neisse, 8 septembre 1751.

J'ai bien reçu le rapport que vous m'avez fait du 24 passé. Puisqu'il n'est point douteux que le ministre de Russie aura encore l'entretien qu'il a demandé au comte Tessin,1 vous ne devez point vous laisser endormir par les bruits qui courent que la matière n'en serait de beaucoup d'importance, mais veiller plutôt soigneusement, afin d'en approfondir bien ce qui en aura fait le vrai sujet, vu que je ne suis que trop informé que les vues des deux cours impériales et de celle d'Angleterre vont à présent d'arracher, s'il y a moyen, la Suède encore de la France.

Federic.

Nach dem Concept.


5085. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A COPENHAGUE.

Neisse, 8 septembre 1751.

Votre dépêche du 28 du mois dernier d'août vient de m'être rendue. Je souhaite que tout ce que vous m'y marquez de bonnes nouvelles puisse continuer. En attendant, il sera à désirer que M. Lemaire ne se fie pas tout-à-fait et sans bornes aux démonstrations amiables du comte de Moltke, afin de n'en être pas à la fin sa dupe; car il me paraît par bien des raisons que les deux cours impériales, également que celle de Londres, ne voudraient mieux que de pouvoir débaucher tout ce qui reste d'alliés à la France.

Federic.

Nach dem Concept.


5086. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Neisse, 9 septembre 1751.

Milord. Je suis charmé de pouvoir vous communiquer encore2 une dépêche du baron de Pretlack à Pétersbourg dont j'ai eu occasion d'avoir une copie. Comme elle répand bien des lumières sur tout ce qui se traite entre la cour de Copenhague et celle de Pétersbourg et sur, les menées du chancelier Bestushew pour faire réussir la cession du Holstein, mal gré que le grand-duc de Russie en ait, je joins la traduction



1 Vergl. S. 447.

2 Vergl. S. 445.