<450> que j'en ai fait faire, et les circonstances importantes qu'elle contient ne me laissent pas douter que vous ne voudriez en informer au plus tôt votre cour par quelque occasion sûre et convenable, de manière que je n'aurai rien à craindre pour le secret le plus absolu. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Traduction d'une dépêche du baron de Pretlack au comte d'Ulfeld.

Pétersbourg, 21 août 1751.

Depuis ma lettre du 14 de ce mois, je suis à même de mander à Votre Excellence que, le ministère de Russie ayant insinué à l'envoyé de Hollande qu'il verrait volontiers que les États-Généraux appuyassent non seulement auprès de cette-cour ici le plan proposé touchant l'échange du Holstein à faire entre la cour de Danemark et le grandduc de Russie, mais que d'ailleurs les États - Généraux fissent faire des représentations à Londres à ce que Sa Majesté Britannique se prêtât d'en faire autant — là-dessus, l'envoyé de Hollande a non seulement reçu l'ordre de se conformer sur tout ceci aux intentions des ministres de Russie, mais l'on dit, au surplus, qu'il a été enjoint au sieur Hop de tâcher d'effectuer la même chose auprès de la cour et du ministère britanniques. Cependant, comme la cour de Londres a cru, et fait entendre au sieur Hop, qu'une pareille démarche ne lui saurait convenir ni qu'elle se trouvait assez fondée de la faire, à moins que le roi de Danemark ne lui en eût fait la réquisition, le comte de Lynar, ayant été instruit de cette façon, en a d'abord informé le roi de Danemark par une estafette, en sorte qu'il est à présumer que la cour de Danemark voudra se stipuler non seulement l'accession de la Grande-Bretagne, mais apparemment encore celle de Sa Majesté Impériale, de façon que cette affaire pourra être encore appuyée de ma part.

Au reste, il n'est point arrivé ici quelque chose de nouveau. Quant aux subsides anglais, j'espère de pouvoir en mander quelque chose de plus précis à Votre Excellence dans le courant de la semaine prochaine.


Nach der Ausfertigung; die Beilage nach dem Dechiffré der von Tyrconnell eingesandten Abschrift. Im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.


5087. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Neisse, 9 septembre 1751.

Je viens de recevoir vos rapports du 24 et du 27 du mois dernier passé. Puisque leur contenu ne me fournit aucune occasion pour vous donner de nouvelles instructions, je me borne cette fois à vous dire et à vous bien recommander que vous devez continuer d'être extrêmement attentif sur les négociations qu'il y a sur le tapis entre l'Angle-