<452> un lieu moins enfermé et plus chaud que Baireuth. Je ne vous dis rien de mon voyage, ma très chère sœur, je fais tous les ans régulièrement la même chose : ce sont des revues, des dessins de fortifications, des arrangements de finances etc. J'ai trouvé mon frère Henri infiniment changé à son avantage, plus doux et plus sage qu'il n'a été; vous pouvez bien croire que cela m'a fait très grand plaisir.

Je vous supplie, ma chère sœur, de vous souvenir quelque fois du plus tendre des frères et d'être persuadée dés sentiments d'estime avec lesquels je suis à jamais, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.


5090. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 17 septembre 1751.

Milord. Comme je serais intentionné d'envoyer, l'année prochaine, deux officiers de mon corps des mineurs en France pour faire leur cours dans l'école des mineurs à Paris, pourvu que cela se puisse faire avec le consentement et l'agrément de la cour de France, vous m'obligeriez infiniment, si vous vouliez me faire le plaisir de sonder votre cour làdessus et voir si elle voudrait y donner son approbation. Ma reconnaissance envers vous, Milord, serait toute particulière, si vous tâchiez de recommander cette affaire de manière que votre cour ne s'opposât point à mes désirs à ce sujet. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.


5091. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Potsdam, 18. September 1751.

Se. Königl. Majestät haben auf einliegend zurückommenden Bericht zur allergnädigsten mündlichen Resolution zu melden befohlen, wie Sie einmal bei derjenigen Declaration, so Sie bereits des Etatsminister Herrn Grafen von Podewils Excellenz desfalls gethan, und bei den Worten des dresdenschen Friedenstractats blieben, auch nicht absähen, warum Sie über die Sache quaestionis einen neuen Tractat oder Convention machen sollten, da einmal der Friedenstractat da wäre und über die Sache klar und deutlich disponirete. Sie könnten ohnmöglich Dero Unterthanen, so bei der sächsischen Steuer interessiret, ein zu ihrem Faveur so wohl erhaltenes Recht vergeben, noch sonder deren empfindlichsten Schaden darauf renonciren. Auf dass aber die ganze Welt überzeuget sein sollte, dass Se. Königl. Majestät darunter de bonne Foi