<461> Vienne le désire, il est au contraire plus rétif que jamais de ne le vouloir point faire.1

Soyez bien vigilant et attentif pour pénétrer également ce qui se brasse entre les cours de Vienne et de Madrid et par rapport aux affaires d'Italie. Il m'importe d'en être instruit, ainsi faites de votre mieux pour m'en instruire aussi exactement qu'il vous sera possible.

Federic.

Nach dem Concept.


5103. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 25 septembre 1751.

M'étant informé par votre rapport du 14 de ce mois de son contenu, je veux bien vous dire que ma façon de penser sur les affaires de Suède, qui d'ailleurs vous est connue, est toujours la même; que je ne conseillerai point à ma sœur, la reine de Suède, de laisser intriguer la première Diète, ni de rebuter le comte de Tessin.

Federic.

Mandez-moi, je vous prie, s'il est vrai que Gustave-Adolphe ait fait deux voyages incognito en Allemagne, avant que d'y porter la guerre; c'est un fait dont je voudrais être éclairci et dont les notions se trouveront sans doute dans les archives de Stockholm.

Nach dem Concept. Der Zusatz „de la main propre du Roi“ nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


5104. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A COPENHAGUE.

Potsdam, 25 septembre 1751.

Le rapport que vous m'avez fait en date du 18 de ce mois concernant, entre autres, les assurances réitérées du comte de Moltke faites aux ministres de France et de Suède sur les bonnes dispositions du Roi son maître, m'a fait du plaisir, et il ne reste qu'à désirer que l'effet réponde à ces belles assurances.

Federic.

Nach dem Concept.


5105. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Potsdam, 25 septembre 1751.

Milord. Je ne vous fais cette dépêche que pour accuser celle que vous m'avez faite du 13 de ce mois. J'attendrai les informations que vous me faites espérer sur les matières intéressantes dont je désire d'être exactement instruit en conséquence de mes dépêches antérieures.



1 Vergl. Bd. VII, 259.