<463>

Im Verfolg dessen will Ich nunmehro, dass Ihr gedachtem Grafen von Puebla ein convenables Compliment in Meinem Namen machen und ihm dabei sagen sollet, dass, obschon gedachter Kerl nach allen Rechten aufgehänget zu werden meritirte, Ich dennoch aus Consideration vor die Kaiserin-Königin und zu Unterhaltung der guten nachbarlichen Freundschaft diese Sache nicht nach aller Rigueur nehmen, sondern vielmehr niederschlagen wollte, zumalen Ich persuadiret wäre, dass die Menées, so gedachter Kerl getrieben, nur auf Anstiften von kleinen und übel intentionirten Leuten geschehen seien und dass der Hof zu Wien selbst dergleichen Procedere vor ganz unbillig finden werde.

Friderich.

Nach dem Concept.


5108. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Klinggräffen berichtet, Wien 18. September: „Pour engager l'ambassadeur de France à s'expliquer... Barck s'est chargé, ainsi que nous en étions convenus, de le prier que, vu l'approche de la Diète de Stockholm, il voulût bien, pour le bien de la cause commune, lui communiquer son sentiment sur la façon de penser de la cour d'ici par rapport à la Diète et au système général... Le marquis de Hautefort s'est trouvé d'abord embarrassé de ce début. Il a ensuite assuré le comte Barck positivement qu'on n'avait rien à craindre de la part de la cour d'ici. Qu'à la vérité on pouvait s'attendre que la bonne intelligence et étroite liaison avec la Russie se soutiendrait, mais qu'ici on ne voulait que la paix; que d'ailleurs on n'était pas en état de faire la guerre de dix ou douze ans ; que le mécontentement était général; qu'au reste, il croyait que la Suède devait soutenir son indépendance avec fermeté, supposé que la Russie voulût y donner atteinte; qu'il ne pouvait lui cacher combien la cour d'ici craignait Votre Majesté, qu'on était persuadé qu'Elle ne visait en tout ceci qu'à une nouvelle guerre; que lui, Hautefort, pensait assez de même; que cette cour-ci La croyait toujours dans son chemin, et que Ses démonstrations guerrières faisaient soupçonner de nouveaux desseins contre elle.“

Potsdam, 28 septembre 1751.

Le tour que vous avez pris pour faire s'expliquer l'Ambassadeur, a toute mon approbation, et nous voilà confirmés sur ce que nous avons présumé de sa façon de penser sur les affaires. Il est heureux que celle-ci n'influe pas beaucoup sur sa cour, qui envisage les choses dans un tout autre jour. Il est fâcheux qu'un ministre de France se fasse duper si grossièrement; je sais cependant que celui-ci ne passe pas pour un grand génie, qu'on le connaît pour un homme faible et vain, qu'on n'a envoyé à Vienne que pour ses grands biens, afin d'y pouvoir figurer.1

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. Bd. VII, 129.