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5120. AU DUC RÉGNANT DE WÜRTEMBERG A STUTTGART.

Potsdam, 9 octobre 1751.

Monsieur mon Cousin. J'ai reçu la lettre que Votre Altesse Sérénissime m'a bien voulu écrire du 30 passé. Sincèrement affecté des bonnes raisons qu'Elle me détaille sur l'affaire qui en fait le sujet, j'ai donné mes ordres à milord maréchal d'Écosse, mon ministre à Paris, afin qu'il doive s'expliquer là-dessus avec les ministres de France conformément aux intentions de Votre Altesse Sérénissme, et je serai charmé, si mon appui Lui est avantageux. Je n'attendrai que la réponse que j'en aurai pour L'en informer en suite, étant d'ailleurs avec l'estime la plus parfaite, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse Sérénissime le bon et affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.


5121. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Potsdam, 9 octobre 1751.

Vous ne discontinuerez point de prêter toute votre attention aux matières contenues dans votre rapport du 1er de ce mois et vous m'informerez avec précision de tout ce qui en parviendra ultérieurement à votre connaissance. En attendant, j'ai de la peine à croire que la réduction en question des troupes de la République parvienne à sa consistance contre l'avis du Stathouder, et que les villes en particulier voudront entréprendre de congédier contre le gré de ce Prince les troupes réparties sur leur contingent.

Federic.

Nach dem Concept.


5122. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 9 octobre 1751.

Vos dépêches des 21, 24 et du 28 du mois passé me sont bien parvenues. J'applaudis parfaitement à la manière dont vous avez parlé à la Reine, ma sœur, au sujet du comte Tessin,1 et continue d'être toujours du sentiment que je vous ai marqué par mes dépêches antérieures. Il est aisé de pénétrer que le ministre de France penche plutôt du côté du Sénat que de celui de la cour; comme il n'agit probablement qu'en conformité des intentions de sa cour, il faudra bien qu'on y acquiesce et qu'on se garde à ne point choquer de but en blanc la France, comme la seule ressource que la Suède a actuellement pour se soutenir. Enfin, je souhaite et espère que du côté de la cour on usera de toute la prudence possible et qu'on ne fera aucune démarche, avant que d'avoir vu de tous côtés.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 447.