<503> cela pourrait bien traîner jusqu'au temps qu'il aura vu s'il y aura des apparences que ces négociations touchant la cession du Holstein qui sont actuellement sur le tapis et que le chancelier Bestushew voudrait bien finir avec le comte Lynar, sauront être menées par celui-ci à leur consistance.

Federic.

Nach dem Concept.


5167. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 30 octobre 1751.

J'ai bien reçu les rapports que vous m'avez faits du 23 et du 26 de ce mois. J'applaudis au parti que vous avez pris, quand le comte Hennicke vous voudrait renvoyer au ministre Brühl touchant les billets de l'accise, puisqu'il est sûr que le dernier n'aurait fait que de vous amuser de belles paroles.

Pour ce qui regarde la négociation du traité de subsides entre la Saxe et l'Angleterre, je vous renvoie à la dépêche du département des affaires étrangères qui vous parviendra à cet ordinaire, à laquelle je n'ai rien à ajouter, sinon que, pour des raisons particulières, vous ne devez entrer sur rien, avec le sieur Guymont1 de tout ce qui regarde les affaires, et n'avoir autre commerce avec lui que celui d'une politesse ordinaire.

Au surplus, ma curiosité est de savoir si la mortalité des bêtes à cornes fait les mêmes ravages en Saxe qu'elle les fait presqu'en tout le pavs d'alentour, ou si la Saxe en est encore exempte.

Federic.

Nach dem Concept.


5168. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 2 novembre 1751.

J'ai reçu votre dépêche du 22 dernier. Je suis très fâché des différends très préjudiciables qui se sont élevés mal à propos entre la cour de Suède et le ministre Havrincourt. Je m'en suis expliqué envers la Reine, ma sœur, dans une réponse assez ample que je lui ai faite sur sa lettre à ce sujet,2 et je l'ai priée de temporiser en ce qu'elle avait de griefs contre ce ministre. J'applaudis à la réponse que vous lui avez faite, quand elle vous a parlé sur cet objet, et vous devez lui remontrer que dans l'assiette présente de nos affaires il ferait un fort mauvais effet si cette affaire venait à l'éclat, parceque les ennemis de



1 Guymont war auf seiner Reise durch Deutschland Gast des Hofes zu Hubertsburg. Maltzahn berichtet 26. October: „Je ne doute point qu'il ne soit attentif à ce qui s'y passe (in Bezug auf die englisch-sächsische Subsidienverhandlung; je lui aurais écrit là-dessus, si j'avais pu rencontrer une occasion sûre.“

2 Vergl. S. 486.