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ce qui regarde cette dépêche que je vous fais, mais exécutez précisément ce qu'elle contient.

Federic.

Nach dem Concept.


5176. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 6 novembre 1751.

Vous n'avez pas besoin de vous donner beaucoup de soins pour découvrir ce qui en est du traité de subsides de la Saxe avec les Maritimes, puisque j'en suis suffisamment instruit; mais vous me rendrez un service essentiel si vous pouvez trouver moyen d'avoir une copie de la convention faite entre Vienne et Madrid1 et de pouvoir m'instruire exactement en quoi consistent proprement les points de la convention à régler entre les cours de Vienne et de Turin. Sur quoi vous devez employer votre savoir-faire, pour me contenter sur ce sdeux point sintéressants. D'ailleurs, comme Burmania a marqué de la satisfaction sur la commission dont il était chargé pour Munich,2 je serai bien aise, quand vous saurez m'informer dans quel état sont à présent les affaires de la cour de Munich avec la cour de Vienne et avec ses alliés. J'accuse votre dépêche du 27 du mois d'octobre dernier.

Federic.

Nach dem Concept.


5177. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A FONTAINEBLEAU.

Potsdam, 6 novembre 1751.

Milord. J'accuse votre dépêche du 24 passé, qui m'est entrée heureusement. Comme l'affaire de Würtemberg3 se négocie directement entre le Duc et la cour de France, je n'y saurais employer que mes bons offices et abandonner, au reste, aux deux parties traitantes le soin de s'accommoder sur les points dont elles voudront convenir. Ce que j'appréhende en ceci, c'est, entre nous dit, que la France ne traîne encore cette affaire jusqu'à ce que la cour de Vienne en ait du vent et qu'elle escamote encore le Würtemberg à la France, comme elle a fait déjà tant d'autres. Ce qui ne doit être cependant que pour votre direction seule.

Les avis que j'ai de Vienne touchant la Bavière, ne sont guère édifiants. Vous savez que le ministre de Hollande, Burmania, a eu ordre de ses maîtres d'aller à Munich pour confirmer l'Électeur dans le parti des Puissances maritimes et pour tirer de lui des assurances plus positives qu'il n'avait données jusqu'ici à l'égard de sa voix électorale à donner en faveur de l'archiduc Joseph pour l'élection d'un roi des



1 Vergl. S. 504.

2 Vergl. die folgende Nummer.

3 Vergl. S. 469.