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5198. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils überreicht, Berlin 15. November, das an ihn gerichtete Schreiben des churpfälzischen Gesandten in München von Schroff vom 4. November: „...Je dois marquer à Votre Excellence que j'ai tiré de bonne part l'avis qu'outre les conditions connues qui composent le traité entre la cour de Saxe et celle d'Angleterre, il s'y trouve un engagement tout particulier que les Puissances maritimes doivent assister de toutes leurs forces, en toute sorte et espèce de démêlés que la cour de Saxe pourrait avoir à l'avenir avec la cour de Prusse. Ce qui me rend la chose plus croyable, est que celui qui m'a confié cet avis, a ajouté que la cour de Saxe, en faisant cette demande, avait été persuadée qu'on rencontrera des difficultés de l'autre côté de s'engager si généralement et qu'on avait cru de gagner par là du temps pour attendre des offertes plus considérables de la France, mais que l'Angleterre, ayant accepté cette demande, avait exigé le réciproque; ce qu'on avait accordé.“

Potsdam, 16. November 1751.

Ich weiss, dass die [Avis] von dem von Schroff wegen der Sachsen alle wahr sein und dass sie den Antrag davon gethan, auch sogar die sächsischen Steuerscheinesachen mit darunter meliren wollen. Beide Conditiones aber seind ihnen sowohl zu Wien als zu London rund abgeschlagen worden, welches dann auch wegen einer andern Condition, dass nämlich ihnen die Succession in Polen auf die Churprinzen garantiret werden sollen, gleichmässig geschehen ist.1 Welches Ich ihm jedoch nur zu seiner alleinigen Direction confiire.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


5199. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Michell berichtet, London 5. November: „Je notifiai avant-hier au duc de Newcastle l'établissement de la compagnie d'Emden, de la façon que cela m'avait été prescrit.2 Le secrétaire d'Etat reçut cette notification avec politesse, sans entrer cependant dans aucun détail avec moi et s'étant simplement contenté de me répondre qu'il aurait soin d'en rendre compte au Roi son maître. Dans l'incertitude d'une réponse favorable et dans l'espèce de demande d'un consentement de la part de cette cour qu'aurait sembler indiquer une notification par écrit,3 j'ai cru qu'il convenait de ne la faire que verbale.“

Häseler berichtet, Kopenhagen 9. November : „On regarde ici la mort du Prince-Stathouder4 comme le présage de la désunion qui va éclater dans la République, et l'on appréhende fort que la nouvelle

Potsdam, 17. November 1751.

Ew. Excellenz habe hierdurch schuldigst vermelden sollen, wie des Königs Majestät dem Herrn Michell zu London auf das Postscriptum dessen heut eingekommener Relation vom 5. dieses zu antworten befohlen haben, wie er recht wohl gethan, an den Duc de Newcastle nichts schriftliches wegen der Embdenschen Compagnie zu geben, sondern die Insinuationes deshalb nur mündlich gethan zu haben.

So haben des Königs Majestät zugleich auf des Herrn von Häseler Bericht vom 9. dieses zur Resolution



1 Vergl. S. 512.

2 Vergl. S. 474.

3 Vergl. S. 265.

4 Vergl. S. 500.