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régence ne s'y maintienne pas et que les Hollandais ne prennent ce temps pour recouvrer toute leur liberté. Dans ces conjonctures, soit qu'on considère encore combien il est incertain si le comte de Bentinck1 conservera son ancien crédit dans la République, ou que l'on n'envisage que l'influence que cet évènement peut avoir sur le système général de l'Europe, on commence à changer de langage par rapport à l'affaire de Knyphausen... Cela donne quelque espérance à l'abbé Lemaire qu'il travaillera avec plus de fruit à l'accommodement à faire.“

ertheilet, wie Sie glaubeten, dass wenn der dänische Hof jetzo in den gemeldeten Sentiments wäre, es gut sein dörfte, dass der Abbé Lemaire von solcher Gelegenheit und Disposition profitirete, um die Sache wegen der Gräfin Bentinck bald zu Stande zu bringen, weil die Sachen sonst in Holland einen bessern Pli nehmen dörften, als solches der dänische Hof jetzo vermeinet.

Uebrigens habe Ew. Excellenz noch gehorsamst melden wollen, dass die Pièce,2 welche der Herr von Klinggräffen in seiner heutigen ordinairen Relation accusiret, noch zurück und an des Königs Majestät noch nicht gekommen ist.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


5200. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A ERLANGEN.

[Potsdam], 17 novembre 1751.

Ma très chère Sœur. Je suis obligé de vous envoyer encore un chasseur pour remettre au Margrave un paquet du comte Podewils.3 J'ai reçu deux de vos lettres à la fois et quant à l'une qui regarde le major Bonin, le Margrave est entièrement maître de le prendre, mais je vous avertis d'avance qu'il ne peut se comporter avec personne et je crains que le Margrave n'en soit pas content.

Vous n'avez aucun lieu de vous presser à lever ce régiment; dans l'état présent de l'Europe je vous donne sûrement deux ans d'attente, et je crois que le Margrave pourrait très bien en ce temps embourser des paies mortes. Je crois que le margrave d'Ansbach ne sera pas resté longtemps chez vous; il n'est pas fait pour goûter les douceurs de la société; la passion de la chasse et la vie crapuleuse qu'il mène depuis si longtemps, le déplacent quand il se trouve chez des personnes raisonnables.

J'attends ma sœur,4 le Duc et leur fille aînée le 4 du mois prochain. Il y a sept ans que la Reine n'a pas revu ma sœur, ce sera un grand plaisir de la revoir. Elle tient un petit bureau de bel esprit à Brunswick, dont votre médecin5 est le directeur et l'oracle; il y a de quoi pouffer de rire quand elle parle de ces matières; sa vivacité naturelle ne lui a pas laissé le temps de rien approfondir, elle passe continuellement d'un sujet à l'autre et dépêche vingt décisions à moins d'une minute.



1 Vergl. S. 527. 528.

2 Vergl. S. 550 Anm. 2.

3 Vergl. S. 430.

4 Die Herzogin von Braunschweig; vergl. S. 473.

5 Superville.