<538> dem ganzen Verlauf dieser Sache, so wie solcher von Anfang her entstanden, und was von Zeit zu Zeit weiter darin vorgegangen, auch was vor eine Resolution Ich endlich desfalls fassen müssen, mit Anführung aller Ursachen instruiren sollet, damit derselbe das französische Ministerium davon wohl informiren und völlig au Fait setzen könne, aufdass, wann hiernächst englischerseits bei dem französischen Ministerio desfalls etwas angebracht werden wollte, letzteres im Stande sei, darauf antworten zu können. Ich bin Euer wohlaffectionirter König

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


5208. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Michell berichtet, London 9. November: „La où il n'y a point de plan de formé, il n'y a point de découvertes à faire; c'est ainsi que les choses sont ici; cependant s'il était au pouvoir de Sa Majesté Britannique de suivre ses idées sans le consentement de son ministère, Votre Majesté peut être persuadée qu'on pousserait dès à présent l'affaire de l'élec- tion d'un roi des Romains avec vivacité, sans attendre même le voyage d'Hanovre; de plus, s'il ne tenait qu'au duc de New- Castle, il donnerait tête baissée dans les idées de son maître; mais comme le sieur Pelham, qui tient les cordes de la bourse et qui gouverne son frère aussi despotiquement que le Parlement, craint que, pour suivant cette élection par voie de majorité, il n'en résulte une guerre, il empêche qu'on n'y songe sérieusement et se con- tente de la laisser tenir en haleine, pour faire plaisir au Roi.“

Potsdam, 23 novembre 1751.

J'ai bien reçu votre rapport du 9 de ce mois. S'il n'y a point de plan formé de la cour de Londres, à ce que vous dites, dans les affaires politiques, cela vous doit faire redoubler d'attention sur tout ce qui s'y fait, pour ne pas être surpris par quelque résolution que la susdite cour saurait prendre à l'imprévu. Il est bien à souhaiter que le sieur Pelham continue dans son système touchant l'élection d'un roi des Romains; mais ce que je crains sur cela, est que, quand le roi d'Angleterre se trouvera à Hanovre, il ne mène le duc de Newcastle bien au delà de ce que les ministres anglais voudront qu'il allât, et que, l'affaire une fois faite, ceux-ci seront bien obligés d'y applaudir, bon gré mal gré qu'ils en aient.

Federic.

Nach dem Concept.


5209. AU LORD MARÉCHAL D´ÉCOSSE A PARIS.

Potsdam, 23 novembre 1751.

Selon ce que vous me marquez par votre dépêche immédiate du 11 du courant, je dois présumer que les ministres de France ne seront point fâchés de ce que je leur ai fait répondre par vous relativement