<552> que ces gens-là ne l'auraient regardé que comme une corruption masquée et qu'ils vous auraient demandé plusieurs petites complaisances à cet égard.

Federic.

Nach dem Concept.


5229. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Potsdam, 3 décembre 1751.

J'ai bien reçu votre dépêche du 26 du mois dernier. Malgré tout ce que le comte de Brühl se donne de mouvements pour faire accroire au public qu'il n'y ait des articles secrets et séparés au traité de subsides que le Roi son maître a conclu avec les Maritimes, vous devez compter qu'il y en a, et que je suis même bien instruit de ce qu'ils contiennent.1 Cela ne soit dit cependant que pour votre direction seule.

Quant aux cabales contre les deux comtes Bentinck, je voudrais bien savoir de vous si elles peuvent. avoir du succès ou si ce n'est qu'un feu de paille qui n'aboutira à rien de réel.

Pour ce qui est du nommé Jean-Antoine Vischer qui a servi autrefois dans les gardes du feu Roi mon père, je veux bien lui accorder le pardon par écrit qu'il a demandé de ce que, après avoir eu permission d'aller faire un tour chez lui, il n'en est point revenu, après que le temps de son congé fut expiré; et, comme il s'offre de rentrer dans le service sous le régiment de Bredow, je vous adresse la lettre de son pardon ci-clos, que vous ne lui remettrez cependant qu'après qu'il aura constaté son engagement.

Federic.

Nach dem Concept.


5230. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 5. December: „J'ai l'honneur d'envoyer avec un profond respect Majesté le déchiffrement ci-joint d'une lettre que je viens de recevoir par la poste d'aujourd'hui de Bonn du baron d'Asseburg.

Ce ministre a beau se déguiser sur la communication des idées de la France par rapport, au plan d'un traité d'Association. Il y a plus de deux mois que j'ai vu dans une dépêche originale de M. de Saint-Contest à milord Tyrconnell, sans que le dernier se soit aperçu que je l'avais remarqué quand il me la lisait, que le comte de Guébriant avait fourni une ébauche sur le pied de ses idées particulières d'un traité d'Association au baron d'Asseburg, mais que la France ne voulait point que ni Votre Majesté ni l'électeur de Cologne et le Palatin sussent que ce plan vînt du ministère français.“2

Potsdam, 6. December 1751.

Ich sehe wohl ein Projet d'Union, begreife und sehe aber nicht klar, worauf es eigentlich rouliren soll.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. S. 539.

2 Vergl. S. 533.