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Au reste, si la cour pense de vouloir assembler une nouvelle Diète, j'espère que nous autres trouverons encore des moyens pour traverser ses desseins, et qu'au bout du compte les fonds nécessaires leur manqueront pour exécuter leurs vues.

J'attends à présent d'apprendre de vous de quelle façon le roi de Pologne aura disposé des charges et bénéfices vacants.1

Quant aux Potocki, vous ne manquerez pas de les assurer, par des compliments les plus obligeants, de toute ma bienveillance, et de les encourager d'ailleurs à soutenir la bonne cause et la liberté de leur patrie. Vous leur ferez remarquer la grandeur du service qu'ils ont rendu à celle-ci, et combien peu ils ont à craindre les menaces des Russes qui, malgré tout le bruit que le comte Keyserlingk a fait, n'ont pas remué.

Pour ce qui regarde les propos que le sieur Williams vous a tenus relativement aux commissions dont sa cour l'a chargé, je ne les envisage autrement que pour vous donner le change sur les véritables raisons de son envoi à Varsovie, dont je vous ai déjà informé par mes dépêches antérieures.2

Federic.

Nach dem Concept.


4476. AU CONSEILLER PRIVÉ DE CAGNONY A MADRID.

Charlottenbourg, 22 août 1750.

En cas que vous ne dussiez obtenir du sieur de Carvajal ni d'autre ni de plus satisfaisante réponse que celle que vous me rapportez par votre dépêche du 27 de juillet dernier, il ne vous reste rien de mieux à faire, sinon que vous quittiez l'Espagne pour vous en retourner ici.

Vous observerez cependant alors qu'avant votre départ vous fassiez adroitement transpirer dans le public que, quoique vous eussiez été chargé de mettre en avant certaines propositions fort avantageuses à la nation espagnole, vous n'aviez cependant point été ouï ni goûté là-dessus.

Pour ce qui concerne le point des toiles de Silésie, je vous ai déjà fait parvenir en dernier lieu pour votre direction que je serais en tout cas assez disposé de me contenter de quelque rabais des droits d'entrée et que je devais m'en remettre à votre adresse et savoir-faire sur ce que vous trouveriez moyen d'effectuer de meilleur à cet égard, quand vous seriez entré en négociation.

Federic.

Nach dem Concept.


4477. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 21. August, ein an sie gerichtetes Schreiben des Grafen Hennicke

Berlin, 23. August 1750.

Es muss von Seiten des sächsischen Hofes ein Missverstand sein,



1 Vergl. S. 3. 4.

2 Vergl. S. 42.