<573> le voudrait permettre, afin de savoir précisément ce que l'on en aura à espérer ou non, le cas venant à exister. J'attends votre réponse sur ce sujet important.

Federic.

Nach dem Concept.


5257. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 25 décembre 1751.

Votre rapport du 15 de ce mois m'est bien entré. Il est assez à plaindre que la France n'ait eu plus d'attention sur ce qui se négociait à Madrid entre l'Espagne et la cour de Vienne, pour empêcher que le roi de Sardaigne n'y prît part. Je n'ai rien oublié de mon côté pour en avertir le ministère de France; mais on ne saurait faire avec ces gens-là tout ce qu'on voudrait.

Quant aux nouvelles de Suède que le ministre de Hollande à Pétersbourg, Swart, doit avoir marquées par une de ses dernières dépêches, il y a des choses qui sont assez vraies, savoir, qu'il y a eu des dissensions à la Diète; mais il est absolument faux que les choses y soient venues à un point qu'on aurait eu à craindre pour une révolution en Suède.

Federic.

Nach dem Concept.


5258. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A BERLIN.

Berlin, 28 décembre 1751.

Monsieur mon Cousin. J'ai vu avec toute la sensibilité possible, par la lettre que vous avez bien voulu me faire du 26 de ce mois, combien le Duc régnant, Monsieur votre frère, souhaite d'établir entre moi et lui la communication la plus étroite sur les affaires de l'Empire qui sauraient regarder nos intérêts communs. Je vous prie de vouloir bien l'assurer de ma part que non seulement en conformité de nos engagements réciproques, mais plus encore par les motifs d'estime, d'amitié et de confiance que je lui porte, je me prêterai très volontiers à ce qu'il demande à cet égard, et que je donnerai en conséquence mes ordres à mon ministre, le comte Podewils, afin que conformément à mes intentions il entre en explication avec Monsieur le Duc, aussi souvent qu'il trouvera bon de lui en faire des ouvertures confidentes sur tout ce qui pourra nous intéresser à l'égard des affaires du temps et de la Diète de l'Empire. Je suis avec des sentiments d'estime, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon et très affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.