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[Dresden 7. August 1750] in Sachen der Schuldforderungen preussischer Unterthanen an die chursächsische Steuerkasse.1 „Cette réponse porte en substance que, comme les fonds accordés par les Etats de Saxe pour l'acquit de dettes de la Steuer n'entraient que successivement, il en résultait nécessairement que le payement de ces dettes ne pouvait se faire, aussi, que successivement; que cependant on avait tâché jusqu'ici de contenter les créanciers sujets de Votre Majesté préférablement à tous les autres, et que Sa Majesté Polonaise avait ordonné de continuer de même et destiné à cette fin une somme de 30,000 écus pour le moins, à chaque foire, qui serait employée à acquitter successivement les capitaux prêtés à la Steuer par les sujets de Votre Majesté jusqu'à Vannée 1745, et qui ne se montaient tout au plus qu'à 500,000 écus, outre les intérêts qu'on continuerait de payer régulièrement chaque demi-année.

L'offre de 30,000 écus paraît bien modique et ferait traîner le payement des sujets de Votre Majesté au delà de huit ans, en supposant même qu'il ne leur fût dû que la somme que le comte Hennicke accuse. Mais il s'en faut de beaucoup que le calcul en soit juste.“

wenn solcher Termine von 30,000 Reichsthalern offeriret. Sie sollen ihm nur declariren, dass Ich es so nicht verstände, sondern sie bäte, keine neue Interpretationes zu machen. So viel Ich nur wüsste, so wären die Forderungen Meiner Unterthanen an Capitalien über 1,700,000 Reichsthalern; ein Fonds d'amortissement von 30,000 Reichsthalern käme bei solcher Summe in gar keine Consideration und würde eine Zeit bis 50 Jahre absorbiren, ehe Meine Unterthanen bezahlet würden, welches Ich nicht gestatten könnte, vielmehr Mich an den Tractat2 hielte.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4478. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Berlin, 25 août 1750.

Il sera à voir à l'approche du temps pour combien les assurances réitérées que le comte de Tessin vous a données relativement au transport de troupes en Finlande que vous me rapportez par votre dépêche du 14 de ce mois, pourront se réaliser par les effets même. Quant à moi, je n'ai pu faire rien d'autre que d'avertir le gouvernement de Suède, le reste dépend de la sagesse de son administration.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 43 Anm. 1.

2 Vergl. Bd. V, 503 Anm. 1.