<6> dernier l'avoir fait, de la communication que je vous avais ordonné1 de faire à ce ministre de France de la réponse en question du Grand-Visir au ministre de Russie2 et de ce que j'en pensais. Les mains ne vous sont cependant point du tout liées, à l'égard du ministre de Suède, au point que vous ne puissiez communiquer à ce ministre les nouvelles de Turquie qui vous sont mandées de Berlin“, je suis plutôt persuadé que vous n'agirez que convenablement en lui faisant, de même, confidence de ces dites nouvelles.

Federic.

Nach dem Concept.


4387. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 7 juillet 1750.

Je vous suis obligé des réflexions judicieuses de votre part dont vous accompagnez votre rapport du 25 de juin dernier. Quant à moi, je ne saurais m'empêcher de souhaiter, par les mêmes motifs que je vous ai déjà donné à connaître il y a quelque temps,3 que le plan qu'a formé le contrôleur général des finances pour faire payer au clergé de France le vingtième denier des biens dont il se trouve en possession, puisse parvenir à sa consistance, de quoi je serais d'autant plus aise que l'affaire, n'étant que très juste en elle-même, produirait également de l'honneur et de l'avantage à la couronne de France.

Federic.

Nach dem Concept.


4388. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 7 juillet 1750.

J'ai reçu votre rapport du 27 de juin dernier. Il me semble que je n'ai pas raison d'être ombragé du commerce que les Autrichiens se sont proposé d'établir à Trieste, et je crois que, si l'idée que la cour de Vienne s'est formée sur ce commerce, venait à réussir, le coup en rejaillirait principalement sur les Anglais, relativement à leur commerce dans la Méditerranée.

Toutefois, comme ces sortes d'établissements de fabriques et de commerce demandent plusieurs années de temps et particulièrement des conjonctures bien favorables pour pouvoir leur faire prendre racine, je doute fort que la cour de Vienne voie ses espérances accomplies à cet égard.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Durch einen Ministerialerlass vom 16. Juni 1750.

2 Vergl. Bd. VII 392

3 Vergl. Bd. VII, 401.