4512. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÄFFEN A CELLE.

Neisse, 12 septembre 1750.

J'ai reçu votre dépêche du 6 de ce mois, et je suis constamment de l'opinion que la cour d'Hanovre, de concert avec celle de Vienne, ne manquera pas, sans qu'il y ait de doute, de faire réussir pour le coup l'élection projetée d'un roi des Romains, et je ne suis pas sans appréhension qu'en cas que l'Électeur palatin se voie contenté en quelque manière, celui-ci ne donne pareillement alors sa voix pour ladite élection.

Federic.

L'on vient de me dire que le roi d'Angleterre doit baisser beaucoup et que sa santé doit devenir extrêmement chancelante. Comme je serais fort curieux d'être informé par vous du vrai de cette nouvelle, vous me ferez un plaisir particulier de me mander au plus tôt possible ce qui en est effectivement.

Nach dem Concept.