4697. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Berlin, 25 décembre 1750,

Milord. Vous ne devez point douter de la satisfaction particulière que j'ai du précis de deux lettres qui vous sont parvenues depuis deux jours de la part de M. de Puyzieulx, que vous avez bien voulu me communiquer.201-2

<202>

Quant à la convention à faire entre le Roi votre maître et moi à l'égard des troupes de Brunswick, je m'engagerai, par la convention à régler entre vous et le comte Podewils, que je n'emploierai point, le cas existant, ces troupes à moins que la France n'en soit préalablement informée, ni ne m'en servirai que du gré et du consentement de la France. Je m'engagerai d'ailleurs que je n'emploierai pas lesdites troupes pour les envoyer en auxiliaires à la Suède.

Pour ce qui regarde le corps de troupes à négocier de la cour de Gotha, je souhaiterais toujours qu'il plût à la France de traiter directement à ce sujet avec ladite cour; au moins n'y voudrais-je pas donner mon nom que dans le cas de la dernière nécessité et quand les circonstances ne voudraient absolument le permettre autrement. Pour les Hessois, je ne vois aucun moyen de les avoir, à moins de leur accorder le prix exorbitant où ces gens-là voudraient se mettre. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.



201-2 „Extrait de deux lettres de M. de Puyzieulx du 13 décembre 1750.“