4851. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 23 mars 1751.

Bien que le mémoire307-1 que vous accusez dans votre post-scriptum du 13 de ce mois, ne soit pas encore parvenu jusqu'à moi, j'ai cependant d'abord donné mes ordres, vu les circonstances que vous m'avez alléguées dans votre rapport, d'examiner le cas dont il s'y agit, sur lequel je ferai rendre prompte justice à la cour de Vienne. Toutefois pourrez-vous dire, en attendant, au chancelier comte d'Ulfeld que je désapprouvais entièrement des excès de la nature de ceux dont on venait de se plaindre, et qu'ils se commettaient absolument contre mes ordres; que, si l'extradition des gens qu'on pouvait réclamer ne se faisait pas incontinent, il n'en fallait attribuer la cause qu'à un court délai qui demandait quelque temps pour pouvoir se procurer connaissance de ce qui s'était passé, afin d'être en état de juger du cas en question; mais qu'il pouvait compter que sûrement je ne manquerais pas, si ces excès s'étaient commis de la manière indiquée, de faire remettre les gens enlevés et de punir ceux des miens qui seraient contrevenus à mes ordres.

Federic.

Nach dem Concept.



307-1 Reclamation in Betreff dreier österreichischer Unterthanen, die gewaltsam für den preussischen Kriegsdienst angeworben sein sollten.