4910. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

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Klinggräffen berichtet, Wien 17. April, Graf Ulfeld habe gegen den Grafen Barck geäussert: „Que si la Suède provoquait la Russie par un envoi de troupes en Finlande, on ne pourrait guère se flatter d'engager la Russie à rester tranquille; qu'au bout du compte, d'y envoyer un petit renfort, ne suffirait pas, et qu'un

Potsdam, 27 avril 1751.

La relation que vous m'avez faite du 17 de ce mois, m'est bien parvenue. Je suis bien persuadé que le comte Barck a rencontré très juste dans son sentiment sur

plus considérable aigrirait facilement les esprits, l'assurant au reste que la Russie n'inquiéterait pas la Suède pendant la Diète... Le comte de Barck est de sentiment que le but de ces insinuations de ne point envoyer de secours en Finlande, est d'endormir la Suède, de la gêner ensuite à son aise, pendant la Diète, sur les résolutions, et de frapper son coup, lorsqu'on le trouverait à sa convenance, dans un temps où, par la saison avancée, il ne serait plus temps de faire passer du secours en Finlande. L'Ambassadeur [de France] pense de même.“

le but des propos que le comte Ulfeld lui a tenus au sujet du secours en troupes que la Suède fera passer en Finlande. J'attends d'apprendre de vous quelle a été l'impression que la mort du roi de Suède et la déclaration du nouveau Roi faite à son avènement au trône a faite sur la cour de Vienne. Je pense que la nouvelle qu'elle en a eue, ne lui a dû guère faire plaisir, tout comme celle de la mort du prince de Galles et de la défection de l'électeur de Cologne.344-1

Pour ce qui regarde le fabricant d'acier dont vous m'avez envoyé le mémoire avec l'épreuve de son savoir-faire, vous lui direz de ma part qu'il n'a qu'à venir ici et qu'il sera accommodé de la manière qu'il aura lieu d'être satisfait.

Federic.

Nach dem Concept.



344-1 Vergl. S. 300.