5192. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 13 novembre 1751.

J'ai été bien satisfait des éclaircissements que vous m'avez donnés par vos dépêches du 29 du mois dernier et du 2 de ce mois sur les différents partis qui partagent les États assemblés à la Diète, et sur la<524> conduite des ministres étrangers rélativement à la Diète. Tout ce que je puis vous dire à ces égards, c'est que je souhaite ardemment que la Diète n'embrasse pas de choses qui sauraient donner lieu aux plus proches voisins de la Suède de s'en mêler, et qu'elle coule le plus tranquillement qu'il est possible; que, quant à vous, vous tâchiez à toute occasion, sans prendre fait et cause, d'inspirer des sentiments pacifiques aux deux partis et de les disposer à une bonne harmonie et pour que ni l'un ni l'autre des partis ne pousse les choses à l'outrance; car, à vous parler confidemment, j'appréhende encore que les brouilleries qui se sont élevées, n'aillent plus loin que cela convient à la circonstance présente.

Federic.

Nach dem Concept.