5258. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A BERLIN.

Berlin, 28 décembre 1751.

Monsieur mon Cousin. J'ai vu avec toute la sensibilité possible, par la lettre que vous avez bien voulu me faire du 26 de ce mois, combien le Duc régnant, Monsieur votre frère, souhaite d'établir entre moi et lui la communication la plus étroite sur les affaires de l'Empire qui sauraient regarder nos intérêts communs. Je vous prie de vouloir bien l'assurer de ma part que non seulement en conformité de nos engagements réciproques, mais plus encore par les motifs d'estime, d'amitié et de confiance que je lui porte, je me prêterai très volontiers à ce qu'il demande à cet égard, et que je donnerai en conséquence mes ordres à mon ministre, le comte Podewils, afin que conformément à mes intentions il entre en explication avec Monsieur le Duc, aussi souvent qu'il trouvera bon de lui en faire des ouvertures confidentes sur tout ce qui pourra nous intéresser à l'égard des affaires du temps et de la Diète de l'Empire. Je suis avec des sentiments d'estime, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon et très affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.

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