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Voilà la réponse que le Roi croit qu'on pourra faire, se flattant que Sa Majesté Très Chrétienne la trouvera juste et raisonnable, aussi bien qu'entièrement conforme à la façon de penser des deux cours sur cet objet, de sorte qu'il ne dépendra que de Sa dite Majesté Très Chrétienne de répondre sur ce pied-là, si elle le trouve à propos, au roi de la Grande-Bretagne, et de tenir de concert avec le Roi et les électeurs de Cologne et Palatin partout, tant envers ce Prince qu'à l'égard de la cour de Vienne, le même langage, en les assurant l'un et l'autre que tels sont les véritables sentiments de Sa Majesté Très Chrétienne, aussi bien que ceux du Roi et de Leurs Altesses Électorales de Cologne et Palatine, et que la France en pouvait répondre.1

C'est aussi dans ce sens-là que le Roi croit devoir répondre à la cour de Vienne, quand elle lui demandera son suffrage en faveur de l'archiduc Joseph pour être élu roi des Romains, et Sa Majesté espère que Sa Majesté Très Chrétienne et Leurs Altesses Électorales de Cologne et Palatine voudront faire tant à la cour de Vienne qu'au roi de la Grande-Bretagne la même réponse, afin que ces deux puissances soient convaincues qu'on agit d'un parfait concert ensemble.

Au reste, le Roi croit que Sa Majesté Très Chrétienne reconnaîtra elle-même que la bienséance exige que le roi d'Angleterre fasse aussi auprès du Roi les démarches nécessaires dans une affaire que ce Prince prend tant à cœur et dans laquelle il a négligé dès le commencement le Roi,2 tandis que ce Prince sollicitait tout le reste du Collège Électoral en faveur du candidat qu'il proposait pour l'élection d'un roi des Romains.

Nach dem Concept.


5440. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 6. Mai 1752.

Es haben Se. Königl. Majestät mir heute befohlen, Ew. Excellenz besonders zu vermelden, wie Höchstdieselbe zwar bisher auf das Klagewerk, welches der hannoversche Hof über die ostfriesische Successionssache zu Wien erhoben und von denen Motibus, so bisher deshalb auf dem Reichstage gemachet worden, wenig oder keine Attention genommen;3 ausserdem aber, dass Sie verschiedentlich vernähmen, wie diese Sache immer mehr und mehr Éclat mache und das hannoversche Ministerium dem Publico allerhand nachtheilige Impressiones deshalb beizubringen sich jetzo überall mehr als sonsten angelegen sein lasse, so wäre Deroselben jüngsthin eine Abschrift eines Schreibens von dem Grafen von Gronsfeld an den Chevalier Williams zugekommen, welches zwar ganz mystérieux geschrieben, aus welchem aber Se. Königl. Majestät dennoch



1 Nachträglicher Zusatz zu dem Concepte in Gemässheit der Königlichen Resolution vom 1. Mai.

2 Vergl. Bd. VIII, 234.

3 Vergl. S. 86.