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Au reste, mon intention est que vous fassiez un compliment bien poli de ma part à M. de Thienen1 sur son prochain mariage.

Federic.

Nach dem Concept.


5442. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 6 mai 1752.

C'est avec satisfaction que j'ai vu par votre rapport du 21 d'avril dernier que l'affaire en question de Finlande2 se soit enfin terminée, sans que le ministère de Russie ait trop relevé la précipitation de celui de Suède à ce sujet.

Au surplus, vous direz à la Reine, ma sœur, que c'était à présent une affaire toute résolue que le roi de Danemark épouserait la sœur cadette du duc régnant de Brunswick, la princesse Julie, mais que ce Prince, pour observer les règles de la bienséance, était bien aise d'ailleurs que la chose n'éclatât point encore.

Federic.

Nach dem Concept.


5443. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 6 mai 1752.

Vous deux dépêches du 29 d'avril dernier et du 3 de ce mois me sont bien entrées, et je n'ai guère sujet d'être édifié de la modicité de la somme3 qui a été payée pendant la dernière foire de Leipzig à mes sujets créanciers de la Steuer. J'espère que le montant de celle qui sera destinée pour leur remboursement à la foire prochaine, sera plus considérable, sans quoi mesdits sujets créanciers ne pourront sûrement pas se conserver dans leurs affaires. En attendant, je compte de recevoir de vous le rapport que vous me ferez de Dresde touchant ceux de mes sujets qui ont tiré leurs capitaux.

Quant à l'effet contraire que vous dites, dans votre rapport susallégué du 29 d'avril dernier, qu'a fait l'édit émané de la cour où vous êtes, pour défendre à ses sujets d'aliéner des billets de la Steuer à des Prussiens, les suites n'en pourront être que très préjudiciables au gouvernement et aux sujets de Saxe, et il en arrivera ou que l'édit en question ne sera point observé, ou bien que les sujets saxons en souffriront eux-mêmes le plus grand désavantage.

Pour ce qui regarde le pied une fois adopté sur lequel je fais monnayer à présent,4 vous assurerez le comte Hennicke qu'il pouvait compter pour sûr que je ne le changerais point; que je l'avais fixé pour toujours et qu'on était à même d'en prouver à tout le monde la solidité



1 Thienen war am preussischen Hofe accreditirt gewesen. Vergl. Bd. VIII, 359.

2 Vergl. S. 53.

3 60,000 Thaler.

4 Vergl. S. 16.