<115> ils ne connaissent peut-être aucune bonne raison, il me paraît néanmoins que le roi d'Angleterre ne devrait qu'être fort piqué du mauvais procédé de la cour de Vienne à son égard, parcequ'après avoir tout fait pour celle-ci jusqu'à oublier même ses vrais intérêts, je croirais que ce devrait causer quelque froideur à ce Prince, ne trouvant que de l'ingratitude et de l'indifférence là où il s'était attendu à de la reconnaissance et à un empressement pour lui complaire.

Federic.

Nach dem Concept.


5453. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 16 mai 1752.

J'ai été très fâché d'apprendre par votre rapport du 2 de ce mois les sujets de plaintes que les miens doivent avoir donnés à Sa Majesté Suédoise et à la nation par des enrôlements forcés de sujets suédois dans la Poméranie; mais vous pouvez protester partout où vous le croirez convenable, que j'avais absolument ignoré jusqu'ici de pareils désordres; que, s'ils se vérifiaient tels qu'ils étaient accusés dans la Species Facti, ils étaient absolument contraires aux ordres que j'avais donnés. Que j'avais écrit d'abord au commandeur du régiment de Baireuth1 pour répondre aux griefs qu'on avait portés contre lui ou contre le régiment à ce sujet, et que j'y apporterais les remèdes propres pour les faire cesser.

Au reste, vous direz bien de politesses de ma part au sénateur de Hœpken de l'attention qu'il avait eue pour moi de vouloir faire instruire le baron de Posse de communiquer à M. de Wulfwenstjerna ce qui lui entrerait de nouvelles relativement à la cour de Pétersbourg,2 comme vous me le marquez par votre dépêche du 5 de ce mois.

Federic.

Nach dem Concept.


5454. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 18. Mai 1752.

Des Königs Majestät haben bei Gelegenheit der von Mylord Maréchal letzt mit angekommenen Dépêche vom 5. Mai an Ew. Excellenz zu melden befohlen, dass es nothwendig sei, zuforderst gedachten Mylord Maréchal nach Anleitung der von dem Geheimen Rath von Maltzahn zeither eingekommenen Berichten von den Absichten der beiden Kaiserlichen Höfe, auf kommender Diète zu Grodno die Republik zur Accession des Petersburgischen Tractats zu induciren, umständlich zu instruiren, demnächst aber auch demselben ein Précis aus denen bisherigen Relationen des Benoît zuzusenden, um selbigen dadurch von denen Menées



1 Generalmajor von Schwerin.

2 Vergl. Bd. VIII, 166. 348. 372.