<126> d'une guerre, pour faire passer de là ses troupes là où il lui semblera bon.

Federic.

Nach dem Concept.


5468. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Lord Marschall berichtet, Paris 19. Mai, dass er dem Marquis von Saint-Contest am 15. Mai die Antwort des Königs für Le Baillif1 übergeben habe. „Ce ministre m'a témoigné être édifié du désintéressement que Votre Majesté manifesté dans cette réponse et des sentiments patriotiques dont elle est remplie. Il ne m'a fait aucune objection sur son contenu et il m'a paru applaudir entièrement aux termes dans lesquels elle est conçue, et à la route que Votre Majesté Se propose de suivre dans tout ce qui pourra avoir rapport à cet évènement.“

Potsdam, 29 mai 1752.

Vous aurez vu par la dépêche du département des affaires étrangères qui vous est parvenue à la suite de celle-ci, combien j'ai été satisfait de la manière que la cour de France a pensé sur ma réponse donnée au sieur Baillif relativement à l'affaire de l'élection d'un roi des Romains, et je me réfère à ce que la susdite dépêche vous marque d'ailleurs sur cet objet Au surplus, quand M. de Saint-Contest estime que c'est un concert entre les cours de Londres et de Vienne que le langage que celle-ci tient envers milord Hyndford,2 c'est être superfin dans ses conjectures, et vous pouvez tabler fermement sur les informations que je vous ai données à ce sujet. Quant aux affaires de Pologne, j'attendrai ce que M. de La Touche3 me proposera de la part de sa cour là-dessus.

Je viens d'être informé de bonne main que les raisons pourquoi le ministre de Turin a refusé de signer le traité fait à Madrid entre les deux cours,4 ont été, primo, que son maître persiste toujours à vouloir qu'il soit également compris pour ses possessions dans la garantie, à quoi la cour de Vienne n'a nullement voulu se prêter; et, en second lieu, l'alternative, la dernière cour ayant donné une déclaration sur ce point au comte de Canales dont le roi de Sardaigne n'a point du tout été satisfait, savoir que l'alternative pourrait avoir lieu à cette occasion pour la signature, mais que cela ne tirerait à conséquence et qu'elle ne pourrait avoir lieu pour l'avenir; déclaration au sujet de laquelle ce Prince a expédié un courrier au roi d'Angleterre, afin de l'engager à rectifier la cour de Vienne là-dessus et d'en charger milord Hyndford.

Pour ce qui regarde l'Angleterre, on a d'abord présumé qu'elle pourrait accéder au traité de Madrid et prendre part à la garantie de la cour de Sardaigne, mais à présent l'on prétend qu'elle voudra se contenter d'être une espèce de médiatrice pour rapprocher ensemble les trois cours. Celle de Vienne ne souhaite que de signer avec l'Espagne. Au surplus, l'on paraît être persuadé qu'il n'y a point d'articles secrets à ce traité.



1 Vergl. S. 106.

2 Vergl. S. 101.

3 Vergl. S. Si.

4 Vergl. S. 11.