<128> la Méditerranée, pendant que je ne me serais préalablement entendu avec ces barbares.

Federic.

Nach dem Concept.


5471. AU CHAMBELLAN D'AMMON A PARIS.

Potsdam, 1er juin 1752.

J'ai bien reçu votre dépêche du 21 de mai dernier. Je vous confirme par celle-ci ce que j'ai marqué, l'ordinaire dernier, à milord Maréchal,1 savoir que, si autrement le ministère de France marquait un parfait éloignement pour finir avec vous par un traité ordinaire de commerce, je voulais bien céder à ses instances et me contenter d'une convention, de la manière que M. de Saint-Contest l'a proposée, à condition cependant que les articles dont le sieur de Trudaine est convenu avec vous, y soient insérés, et que cette convention ait la même force qu'un traité de commerce.

En conséquence de quoi vous devez tâcher de tout votre mieux d'obtenir des conditions aussi avantageuses que vous sauriez et de finir l'affaire le plus promptement que possible.

Au surplus, vous pourrez bien dire au sieur de Trudaine que j'étais frappé des longueurs dont il usait dans ses opérations, vu qu'il y avait une année passée et même plus qu'il avait négocié avec vous sans avoir fini, tant par rapport à votre commission principale qu'au sujet des plaintes des marchands de Stettin.2

Federic.

Nach dem Concept.


5472. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 1er juin 1752.

Votre dépêche du 24 de mai dernier ne m'offrant rien qui demandât de nouvelles instructions, je me borne à vous dire que je ne saurais, à vous parler naturellement, désapprouver que l'Impératrice-Reine ne veut point se mettre en frais pour faire réussir l'affaire de l'élection, après que le roi d'Angleterre s'est tant avancé là-dessus, sa conduite à cet égard étant bien plus sage que celle que le roi d'Angleterre a tenue.

Federic.

Nach dem Concept.


5473. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Magdebourg, 4 juin 1752.

J'ai bien reçu le rapport que vous m'avez fait du 26 dernier, au sujet duquel je n'ai cette fois qu'à vous faire observer qu'il n'y a



1 Vergl. S. 123 Anm. 1.

2 Vergl. Bd. VIII, 542.