<13>ment des affaires étrangères, mais si la cour de France désire d'avoir plus d'éclaircissements là-dessus, elle les aura plutôt à Dresde qu'à quelque autre part, pourvu qu'on veuille là agir confidemment avec elle.

Je ne suis point pressé sur l'affaire de la comtesse de Bentinck;1 si la cour de Danemark ne la veut point finir, je n'en serai du tout embarrassé et la laisserai telle qu'elle est à présent, et peut-être l'oubliera-t-on tout-à-fait avec le temps.

La négociation du sieur de Dewitz à Vienne est encore dans les mêmes termes où elle a été, parceque le ministère autrichien reste toujours dans son sentiment, malgré toutes les raisons solides qu'on lui a opposées, et tâche plutôt de faire de nouvelles propositions tout étrangères au but principal de la négociation.

Je suis très fâché des particularités que vous me marquez au sujet de M. de Saint-Contest; je crains que, quand on sera une fois en France dans le goût de changer de ministres, on n'en revienne pas si tôt, et les affaires en souffriront.

Comme le temps s'approche que le roi d'Angleterre ira faire le voyage à Hanovre, auquel le jour doit être fixé au 28 du mois d'avril prochain, dites à M. de Saint-Contest s'il ne convenait pas que la France envoyât pendant le séjour du roi d'Angleterre à Hanovre quelque ministre, pour observer au moins ce qui s'y traite.

Au reste, vous réitérez vos instances au père Pérussault, confesseur du Roi, afin qu'il m'aidât à avoir les professeurs Jésuites que je lui ai demandés pour Breslau. Je me chargerai toujours des frais du voyage qu'ils feront pour y aller.

Federic.

Nach dem Concept.


5289. AU CHAMBELLAN D'AMMON A PARIS.

Berlin, 22 janvier 1752.

J'approuve parfaitement la manière solide dont vous avez pensé sur l'article qui fait le sujet de votre de'pêche du 11 de ce mois et que le sieur Trudaine a prétendu d'être inséré dans le traité de commerce.2



1 Vergl. S. 10 Anm. 2.

2 Projet du sieur de Trudaine, article 19 : „, …Il a, de plus, été convenu de la manière la plus expresse que, si les ennemis de l'une ou de l'autre puissance se portaient à arrêter les vaisseaux des sujets de la puissance neutre, sous prétexte qu'ils seraient chargés de marchandises ou effets appartenants aux sujets de celle qui se trouverait en guerre, ce qui ne pourrait être regardé que comme une insulte faite à la puissance neutre, et une infraction à la sûreté publique et à la neutralité — alors celle des deux puissances dont le pavillon n'aurait pas été respecté, serait obligée d'employer tous les moyens les plus propres et même toutes ses forces pour faire réparer l'injure faite à son pavillon, et pour procurer un entier dédommagement aux sujets de la puissance en guerre, soit en faisant arrêter et saisir les effets de la puissance qui aura insulté son pavillon, et de ses sujets qui se trouveront dans les ports, villes et vaisseaux de sa dépendance, soit en toutes autres manières qui seront jugées les plus convenables.“