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Pour ce qui concerne l'affaire du commerce à régler entre moi et la France, je m'en remets à mes précédentes, le chambellan d'Ammon ayant ordre de vous donner les informations nécessaires sur l'état où se trouve présentement sa négociation, et sur les difficultés qu'elle a rencontrées jusqu'ici.

Federic.

Nach dem Concept.


5486. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Stettin, 15 juin 1752.

J'ai reçu votre rapport du 10 de ce mois et j'ai tout lieu d'être satisfait du soin que vous apportez à me mander des choses qui peuvent intéresser mon attention.

Je ne saurais assez vous recommander de vous ménager soigneusement et avec toute la circonspection possible le canal de l'homme de confidence, pour vous procurer une connaissance des plus exactes des arrangements secrets qui se prennent en Saxe, et je souhaite aussi que vous m'indiquiez au juste d'où on compte tirer là où vous êtes l'argent qu'il faudra pour y mettre en train et soutenir la monnaie; si la Saxe peut se procurer à cet égard des secours considérables des mines qu'elle a dans son propre pays, ou si elle pense de l'avoir du dehors, et, en ce dernier cas, quels pourront être ses débouchés.

Federic.

Nach dem Concept.


5487. AU LORD MARÉCHAL D'ECOSSE A PARIS.

Potsdam, 19 juin 1752.

J'ai bien reçu votre rapport du 9 de ce mois. Quant aux nouvelles instances que le marquis de Saint-Contest vous a faites, pour que je ne voulusse point insister sur un traité de commerce formel à faire avec la France, mais me contenter plutôt d'une convention sur ce sujet, ma dépêche du 29 du mai dernier vous aura déjà instruit que je veux bien complaire là-dedans à ce que M. de Contest souhaite,1 et me contenter d'une convention, pourvu que ce ne soit une déclaration simple et vague telle qu'en conséquence d'un rapport du chambellan d'Ammon le sieur de Trudaine a proposée ci-devant à celui-là,2 qui n'aurait le moindre effet. C'est aussi en conséquence de ceci que j'ai déjà marqué mon intention au sieur d'Ammon par une lettre que je lui ai faite à la date du 4 de ce mois, en sorte que je crois que M. de Saint-Contest sera content de ma condescendance, et que je me flatte que la commission du sieur d'Ammon va bientôt finir par là.

Sur ce qui regarde la réponse que le susdit ministre vous a donnée aux insinuations que vous lui avez faites touchant les démarches irré-



1 Vergl. S. 123 Anm. 1; 128.

2 Vergl. S. 91 Anm. 1; 116. 130.