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Schliesslich waren Se. Königl. Majestät ganz wohl zufrieden, dass Ew. Excellenz dieser Sache halber statt des von Borcken mit dem General Donop1 correspondiren möchten, wiewohl mit aller Précaution wegen Sicherheit derer Briefe.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


5499. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Charlottenbourg, 27 juin 1752.

J'ai bien reçu la dépêche que vous m'avez faite du 16 de ce mois, par laquelle j'ai appris avec satisfaction qu'après la déclaration que vous avez faite à M. de Saint-Contest que je me contenterai d'une convention de commerce à faire avec la France au lieu d'un traité,2 il vous a donné sa promesse qu'il ferait tout son possible pour finir promptement cette affaire, ce dont j'espère à présent de voir bientôt l'effet [et] l'accomplissement.

Comme la cour de Cassel vient de s'ouvrir envers moi à quelles conditions préliminaires elle voudrait faire son traité de subsides avec la France, et que j'ai fait mes remarques là-dessus, qu'on a d'abord communiquées à la susdite cour, j'ai ordonné à mon ministre, comte Podewils, de vous instruire sur tout ceci, pour en parler tout naturellement et sans cacher rien à M. de Saint-Contest et me marquer, par une dépêche que vous me ferez séparément et sans y mêler aucune autre affaire, de quelle manière il a senti là-dessus, et ce que la France voudra faire avec cette cour-là.

Je vous sais bon gré de m'avoir informé de la résolution que l'ordre de Malte a prise de m'envoyer le bailli de Froullay en qualité d'ambassadeur extraordinaire pour traiter des affaires que cet ordre peut avoir dans mes États; je serai bien aise, si vous savez trouver moyen de savoir de lui en quoi consisteront proprement les points de sa commission, afin que je puisse me préparer là-dessus avant son arrivée.

Au surplus, mes nouvelles de Londres sont qu'on y continue d'être résolu de pousser autant l'affaire de l'élection d'un roi des Romains que la cour de Vienne était obstinée de ne rien sacrifier à ce sujet, pourvu que moyennant de l'argent on pourrait y réussir; car quoiqu'il paraisse, de la manière que le ministère autrichien s'expliquait, que 1 Angleterre serait obligée de se charger jusqu'aux frais de la cérémonie de l'élection et du couronnement, si on la veut avoir, l'on n'en démordrait point, si l'on saurait aplanir par ce moyen toutes les difficultés qui s'y rencontraient.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Generallieutenant von Donop leitete die auswärtigen Angelegenheiten, der Präsident von Borcke die Finanzverwaltung. (Borcke's Schreiben vom 23. Juni.)

2 Vergl. S. 123 Anm. 1.