<161> de s'en charger de la direction, vous ferez très bien de parler à ce ministre par rapport à mes sujets créanciers de la Steuer, afin que tout soit réglé et fini à leur sujet avant le départ de la cour pour la Pologne. Au surplus comme j'ai déjà dit qu'il ne saura manquer que le dérangement des finances de Saxe devienne total, si le comte Brühl continue de se charger de la direction, je voudrais bien savoir votre sentiment quelles en seraient les suites, si à la fin ce dérangement allait au point que les sommes nécessaires pour l'entretien et les menus plaisirs du Roi ne sauraient plus être suffisamment fournies, et si alors l'effet de l'indignation et du chagrin que ce Prince en aura, ne saurait rejaillir contre le comte Brühl.

Du reste, comme vous souhaitez d'être instruit sur quelque plan que je voudrais former relativement à la succession à la couronne de Pologne conformément à mes intérêts, je vous dirai que je n'en saurais former aucun présentement, par la raison qu'il serait prématuré et peut-être sans succès; que le roi régnant de Pologne jouit d'une assez bonne santé et que, selon les apparences, il saurait vivre encore assez de temps. En attendant, il pourra arriver tant de révolutions en Europe qui en changeront la face présente de ses affaires et renverseraient en conséquence tout le projet prématuré.

Federic.

Nach dem Concept.


5520. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 8. Juli, über ein Schreiben des hessischen Generallieutenants von Donop [Cassel 5 juillet 1752], enthaltend die Bedingungen des Landgrafen für den Abschluss eines Subsidientractats mit Frankreich:1. Verzicht auf den Vorbehalt wegen Kaiser und Reich, unter Voraussetzung, dass das Abkommen ein defensiver Natur sein wird; Stellung von 4800 Fusssoldaten und 1200 Reitern oder Dragonern; 240,000 Thaler jährlicher Subsidien in Friedenszeiten statt der von Frankreich angebotenen 120,000 Thaler; ausserordentliche Zuschüsse für Kriegszeiten nach Maassgabe des französischhessischen Subsidienvertrages vom 13. Juni 1744;2 Garantie für alle Besitzungen des Landgrafen einschliesslich der Festung Rhemfels; Unterstützung in den Streitigkeiten im Reich, zumal gegen Hessen-Darmstadt und Hessen-Rothenburg; Zahlung der seit dem dreissigjährigen Kriege rückständigen französischen Subsidien nach

Potsdam, 9. Juli 1752.

Ich kann nicht anders thun, als dass die darin enthaltene Forderungen und die Conditionen des Landgrafen an Mylord Maréchal so geschicket werden, wie wir solche bekommen haben, um sie an den Marquis de Saint-Contest naturellement zu communiciren und zu hören, was das französische Ministère darauf antworten wird.



1 Vergl. S. 143.

2 Vergl. Bd. III, 184 Anm. 1.