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verture que Votre Majesté m'a chargé de faire à M. de Saint-Contest par rapport à l'électeur de Bavière.1 La personne de qui vient cet avis, prétend que M. de Saint-Contest n'a rejeté cette proposition que parcequ'il croyait qu'il serait impossible de la mettre en exécution, et elle est d'opinion que, si Votre Majesté voulait Se charger d'en faire la tentative à Munich, la France ne Lui donnerait point de démenti, en cas de réussite, et fournirait volontiers l'argent nécessaire pour arrêter le marché.“

Au reste, le sieur d'Ammon vient de me marquer comme il présumait qu'il y avait du mal-entendu en ce que M. de Contest vous avait dit au sujet de la convention à faire qui contiendrait tout ce qui aurait été inséré dans un traité de commere,2 puisqu'à la manière dont Trudaine s'était depuis quelque temps expliqué à lui, Ammon, il n'avait parlé que d'une simple déclaration ou d'un arrêt du Conseil non obligatoire. Comme le sieur d'Ammon me marque en avoir écrit au sieur Trudaine pour en tirer des explications là-dessus, j'attendrai ce qu'il m'en marquera. En attendant, j'ai bien voulu vous faire part de ceci pour vous dire qu'il me serait bien fâcheux que de cette façon-là l'on variât et changeât à tout moment de principe sur ce sujet, et que rien ne me fera plus de plaisir que de voir finir toutes ces longueurs d'une manière que je puisse savoir où j'en suis.

Federic.

Nach dem Concept.


5543. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 25. Juli, über die Ankunft des neuen französischen bevollmächtigten Ministers de La Touche,3 der um seine Antrittsaudienz bittet. La Touche ist über Hannover gereist und hat dem Grafen Podewils seine daselbst empfangenen Eindrücke geschildert. „La Touche prétend avoir expliqué à Hanovre que la réduction que la France avait fait faire,4 était une misère, et que c'était pour le profit de l'officier uniquement qu'on l'avait faite, afin de le mettre en état de payer ses dettes par la paie qu'il profiterait. Il finit par me dire qu'il était vrai qu'on ne craignait pas tant la France à Hanovre que Votre Majesté, et que le moindre campement proche de Magdebourg ferait déserter tout le monde d'Hanovre.“

Potsdam, 26. Juli 1752.

Wenn M. La Touche will übermorgen herkommen, gut, und kann er, der Graf von Podewils, oder auch, wenn er nicht Zeit hat, der Graf Finckenstein mit hieherkommen. Uebrigens möchte Ich wohl heute oder morgen noch nicht darauf denken, ein Campement bei Magdeburg zu formiren.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. S. 148. 166.

2 Vergl. S. 116. 127. 128. 135.

3 Vergl. S. 81.

4 Vergl. S. 159. 165. 167. 172. 173.