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5544. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 26. Juli 1752.

Sr. Königl. Majestät allergnädigstem Befehl zufolge übersende an Ew. Excellenz die Abschrift der letzteren immediaten Dépêche von Mylord Maréchal [Compiègne 16. Juli] und vermelde zugleich dabei, wie Höchstdieselbe verlangen, dass Ew. Excellenz auf dasjenige, so von der römischen Königswahlsache halber darin enthalten, aus dem Departement antworten und eine kleine Deduction machen lassen möchten, um M. de Contest zu zeigen, warum es nicht angehe, dass, wenn man protestiren wolle, man bei der ersten Diète schweigen und nur allererst bei der zweiten seine Protestations anbringen könne, sondern dass, wenn man protestiren wolle, man solches gleich bei der ersten Versammlung thun müsste; wiewohl des Königs Majestät der Meinung wären, dass, nachdem Frankreich eine Reduction unter seinen Truppen vorgenommen, auf alle Protestations wenig Reflexion gemachet werden würde, dahero dann noch das beste sein dörfte, es durch alle mögliche Mittel dahin zu bringen, dass Churpfalz wenigstens nur einige Satisfaction erhalten möchte, damit man mit einiger guter Art aus der Sache komme.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


5545. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Klinggräffen berichtet, Wien 19. Juli: „La réponse volumineuse de la cour de Vienne au mémoire du baron de Beckers lui fut remise, il y a trois jours, par le comte Colloredo … Au lieu de tant de millions que la cour d'ici devait à l'Électeur palatin,1 on a eu le front de vouloir prouver ici que ce Prince … restait encore redevable à l'Impératrice-Reine d'environ 70,000 florins … Vraisemblablement on ne saurait se flatter, ici ni à Hanovre, de la voix de l'Électeur palatin après un tel procédé; par conséquent on renoncera à l'unanimité des voix. D'un autre côté, il paraît aussi difficile à croire qu'on veut brusquer l'élection par la pluralité des voix, à quoi l'on continue de témoigner ici peu de disposition, de sorte que le temps pourrait peut-être s'écouler sans que l'élection eût lieu cette année.“

Potsdam, 29 juillet 1752.

J'applaudis fort aux réflexions judicieuses que vous faites dans votre dernière dépêche par rapport au plan de l'élection, et je pense tout comme vous que la cour où vous êtes ne voudra que difficilement consentir à faire brusquer cette élection, vu qu'elle demande des sûretés tant au dehors qu'au dedans. Au surplus, je suis bien curieux d'apprendre de quelle façon la cour de France envisagera la réponse que celle de Vienne a donnée au baron Beckers, et ne manquerai pas de vous en instruire, dès que j'en serai informé.

Pour ce qui regarde l'intrigue de la cour de Vienne relativement



1 Vergl. S. 89.