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pas fait, si l'on n'avait pas eu plus de sûreté, comme l'on n'en à pas encore. La comtesse de Yarmouth y est mêlée aussi.“

qui arrive dans l'affaire dont il est question dans cette lettre, et que les intérêts du Duc, votre frère, me sont trop chers, pour que les moindres circonstances qui y regardent, me dussent jamais être indifférentes. Aussi je fais mes instances à Votre Altesse de vouloir bien continuer d'assurer à M. le Duc de mon amitié sans bornes envers lui et de lui faire remarquer de ma part que l'affaire en question ne lui saurait guère manquer, vu qu'il n'y avait à présent nulle autre Princesse qui saurait tant convenir au roi d'Angleterre, pour faire le mariage en question, que ma chère nièce, soit en considération de son âge, soit en tous autres égards.

Au reste, j'accuse la quittance du Duc sur le quartier des subsides qui viendra échoir à la fin du septembre,1 que j'ai reçue avec voue lettre du 12 de ce mois. Je suis avec les sentiments que vous me connaissez, Monsieur mon Cousin, votre très affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.


5580. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.

Berlin, 22 août 1752.

Je suis très satisfait de la conduite sage et prudente que vous avez observée jusqu'ici envers le comte Dehn, et j'ai tout lieu d'applaudir aux bonnes raisons que vous lui avez fait valoir relativement à l'affaire dont vous vous êtes entretenu avec lui,2 en conséquence du post-scriptum de votre dépêche du 15 de ce mois. Je suis cependant obligé de vous dire que le ministère de France continue encore de marquer tout ménagement envers le baron de Bernstorff, et quand mon ministre à Paris, milord Maréchal d'Écosse, a parlé dernièrement avec le marquis de Contest sur l'affaire en question, celui-ci lui a répondu qu'on ne saurait assez user de ménagements à cet égard, sans s'expliquer davantage là-dessus. Ainsi il me paraît que la cour de France fera fort difficilement quelque démarche d'éclat à cet égard, à moins que M. Lemaire ne trouve moyen de lui inspirer plus de vivacité dans cette affaire, et que, pour arriver au but proposé, il faudra bien que le parti bien intentionné à Copenhague pense aux moyens pour casser le cou à son antagoniste, sans compter trop sur l'assistance du ministère de France.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. Bd. VIII, 207.

2 Das Gespräch betraf die Bentinck'sche Angelegenheit. Vergl. S. 190.