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5581. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 21. August: „Le chevalier de La Touche m'a demandé quels pourraient être les sentiments de Votre Majesté sur les offres qu'on paraissait vouloir faire à l'Electeur palatin, et qui consisteront 1° dans la restitution de la seigneurie de Pleistein; 2° dans l'expectative sur le pays d'Ortenau que l'Électeur demande, et 30 dans le payement d'un million de florins pour l'anéantissement de toutes ses prétentions à la charge de la cour de Vienne et des Puissances maritimes.“ 1

Potsdam, 22. August 1752.

Ich vor Mich bin ganz damit zufrieden, wenn der Churfürst damit zufrieden sein will. Ich glaube, dass wenn noch 500,000 Gulden zugeleget werden, der Churfürst zufrieden sein könnte, und dass, wenn es nur noch darauf ankommet, man solches noch leicht wird zuwege bringen können.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


5582. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein Überreichen, Berlin 24. August, die seitens des Churfürsten von Mainz eingelaufene Antwort (12. August):2 „L'Électeur y convient de la nécessité d'un concert préalable entre les cours électorales avant de procéder à l'élection d'un roi des Romains, mais il soutient que la Diète Électorale est proprement la place où ce concert doit se former; qu'il serait fort à souhaiter que cette Diète pût s'assembler d'un consentement unanime, mais qu'au défaut de cela la pluralité des voix devait en décider, selon les constitutions de l'Empire, et que, si cette Diète préliminaire réussissait à la pluralité, celle de l'Election se tiendrait, en suite, de la même façon; qu'on ne faisait actuellement que préparer les matières, mais qu'elles seraient discutées à la Diète Collégiale, à laquelle on espérait que Votre Majesté voudrait bien concourir en son temps, et où l'on ne manquerait pas de faire l'attention due, selon les lois, aux considerations qu'Elle avait recommandées, dans Ses lettres, à l'Électeur. Nous ne doutons pas que Votre Majesté ne trouve bon de faire communiquer confidemment cette réponse tant au baron de Wachtendonck qu'au chevalier de La Touche.“

Potsdam, 26. August 1752.

Gut; allenfalls können sie auch dieses Schreiben noch ein Mal beantworten, wenn es nöthig ist, doch de concert mit denen allegirten Ministres.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. S. 197. 201.

2 Vergl. S. 168 Anm. 3.