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Je suis avec les sentiments de la plus parfaite estime, Monsieur mon Cousin, votre bon et très affectionné consin

Federic.

Nach dem Concept.


5587. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 27. August, über ein an ihn gerichtetes Schreiben des hessischen Generallieutenants von Donop [Cassel 24 août] nebst der ostensiblen Antwort des Landgrafen auf die französischen Subsidienanträge.1 Der Landgraf fordert 240,000 Thaler für 6000 Mann zu Friedenszeiten und eine verhältnissmässige Summe für Kriegszeiten und berechnet die Höhe der rückständigen Subsidienzahlungen aus der Zeit des dreissigjährigen Kriegs2 auf 1,103,434 Livres.

Potsdam, 28. August 1752.

Er kann die ostensible Antwort von Cassel an M. de La Touche zeigen und communiciren. Ich sehe die Sache so gut als wie rompiret an, der Landgraf aber wird auf die Letzt die Dupe darunter sein und weil er seine Forderungen zu hoch poussiret, weder von Frankreich, noch von uns und auch von Engelland nichts kriegen und seine Truppen demohngeachtet halten müssen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


5588. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Potsdam, 29 août 1752.

J'ai été charmé d'apprendre par votre rapport du 18 de ce mois que sur la demande que milord Albemarle a faite à M. de Saint-Contest sur ma façon de penser à l'égard du cérémonial des investitures,3 celuici l'a envoyé à ce que sa cour s'adressât à moi-même pour en savoir mes intentions, et vous ne manquerez pas d'en marquer ma reconnaissance à M. de Saint-Contest, dès qu'il s'y présentera une occasion convenable. Au reste, quant aux affaires de Turquie, elles commencent à devenir assez sérieuses pour jeter en alarme la cour de Vienne, puisqu'en conséquence de ce qu'on m'en a marqué, les choses sont toujours dans une agitation très forte à Constantinople, de sorte que le Sultan commençait à craindre pour lui-même, et que le parti pour son frère Soliman,4 prince qu'on caractérise violent en tout, ne respirant que la guerre, s'augmentait; que ce dernier était d'ailleurs fort aimé du peuple, et qu'on estimait que, s'il fût fait Sultan, on ne pourrait douter que la guerre ne s'allumât d'abord contre les Chrétiens; que le Sultan, méprisé autant du peuple que son frère en était aimé, mettait tout en œuvre pour tranquilliser les esprits, en répandant même de grandes sommes



1 Vergl. S. 195.

2 Vergl. S. 161.

3 Vergl. S. 192.

4 Vergl. S. 196.