<207> des trésors que son favori, le malheureux Kislar-Aga, avait extorquées des sujets, et qu'il fallait attendre quelle serait la fin de ces troubles.

Federic.

Nach dem Concept.


5589. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Berlin, 31 août 1752.

Votre rapport du 21 de ce mois m'est bien entré, et j'aurais bien de la satisfaction, s'il plaisait au ministère de France d'accélérer la conclusion de la négociation du chambellan d'Ammon, et je lui saurais tout le gré, s'il voulait bien y contribuer de son mieux.

Quant à l'affaire de l'élection, les apparences sont de plus en plus que cette affaire restera suspendue au moins pendant cette année-ci, et pour ce qui regarde la cour de Cassel, sa réponse nous est arrivée.1 On l'a d'abord communiquée à M. de La Touche, et mes ministres du département des affaires étrangères vous la communiqueront pareillement. Elle est de nature qu'il y a peu à espérer pour le succès de cette négociation, de manière que vous pourrez bien dire à M. de Saint-Contest que je ne saurais envisager cette négociation que comme rompue, mais que la cour de Cassel le regretterait seule, vu qu'il n'y avait nulle apparence que dans les conjonctures présentes ni l'Angleterre ni une autre puissance voudrait se charger de lui payer des subsides.

Federic.

Nach dem Concept.


5590. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.

Berlin, 31 août 1752.

Monsieur mon Cousin. Je ressens tout comme je dois cette communication amiable et confidente que M. le Duc régnant, votre frère, a bien voulu me faire des bonnes nouvelles qui lui sont venues de Copenhague et que vous avez bien voulu me communiquer à la suite de votre lettre dernière.

Je regarderai toujours comme un heureux effet de la bonne étoile de la reine de Danemark et pour un bonheur particulier à tous ceux qui sont attachés au bon système, si l'on réussit à renverser un ministre tel que le sieur de Bernstorff, qui, dans les sentiments tout opposés qu'on lui connaît, ne saurait jamais que de faire tout le mal possible et de mettre de la division et des troubles dans la cour qu'il sert actuellement.

Au surplus, pour que Votre Altesse soit d'autant plus assurée du secret que le Duc souhaite lui être gardé sur ces confidences, je joins ici les deux pièces qu'Elle m'a envoyées, étant avec des sentiments d'estime, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon et très affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 206.