<238> les affaires n'en viennent, à la fin, à quelque éclat bien dés agréableaux deux partis; mais ce qu'il y a de plus fâcheux pour moi, c'est que je ne saurais aviser aucun moyen pour y remédier.

Federic.

Nach dem Concept.


5628. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 10 octobre 1752.

J'ai reçu le rapport que vous m'avez fait du 30 du mois passé, au sujet duquel je remarque seulement que, si tant y a que la cour de Vienne continue de se montrer aussi roide qu'elle fait jusqu'à présent contre tout ce que le roi d'Angletere lui propose pour faire réussir son plan, il ne saura manquer qu'il n'y arrive de l'aigreur et qu'ils ne se brouillent ensemble à un certain point.

Federic.

Nach dem Concept.


5629. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A FONTAINEBLEAU.

Potsdam, 14 octobre 1752.

Je ne puis qu'accuser votre rapport du 2 de ce mois, pour le peu de nouvelles intéressantes qu'il m'a apportées. Comme les dépêches que je vous ai envoyées par un courrier qui est parti d'ici il y a cinq jours,1 renferment tout ce que j'ai eu à vous marquer d'intéressant, je m'y réfère et ne vous fais cette lettre que pour vous informer des nouvelles qui me sont arrivées, après le départ du courrier, de Vienne d'un très bon canal relativement aux affaires de Turquie.

Elles m'apprennent qu'à la vérité les dernières lettres de Constantinople du 2 de septembre avaient apporté que tout y était tranquillisé, mais qu'il s'en fallait beaucoup que la cour de Vienne fût sortie pour cela de ses inquiétudes, vu que son ministre à la Porte, le sieur Penckler, avait marqué par la même poste qu'il y avait à la vérité une grande apparence pour la conservation de la tranquillité au dehors, mais qu'il doutait que cela se soutînt; qu'on s'était bien trompé sur le caractère du nouveau Grand-Visir,2 qui jouait même le Sultan, au point qu'il le flattait être porté pour Osman, fils naturel du Sultan, prince faible que les deux cours impériales auraient fort souhaité de voir parvenir à la succession du Sultan régnant; mais que ce Visir artificieux et entreprenant se conduisait adroitement; que bien qu'il paraissait au dehors de ménager le Sultan et le prince Osman, cependant il y avait à compter sûrement que dans le fond il était attaché à Soliman,3 et qu'on ne devait du tout se tranquilliser sur lui, mais qu'on devait s'attendre à une grande révolution. Que ce Visir



1 Vergl. S. 236.

2 Said. Vergl. S. 196.

3 Vergl. S. 196. 206.