<247>parteraents derer auswärtigen Affairen einschicken sollet. Ihr habet Euch wohl darnach zu achten, und Ich bin etc.

Friderich.

Nach dem Concept.


5641. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A GRODNO.

Maltzahn berichtet, Grodno 10. October: Le roi de Pologne „a pris occasion tîe dire à l'Ambassadeur [de France] qu'il pouvait être sûr qu'il ne s'y agissait [à la Diète] d'aucune accession à aucun traité, qu'il lui en donnait sa parole d'honneur, et que, quand il la lui donnait, il pourrait lui croire, et qu'il n'avait qu'à le mander à sa cour. Qu'il y avait bien des gens qui lui diraient le contraire; que, si c'étaient des étrangers, ils y avaient leurs intérêts, et que, si c'étaient des Polonais, c'était pour attraper de l'argent, et qu'il n'y aurait pas des ducats plus mai employés que ceux qu'il employerait à cet usage. Le comte de Broglie lui a répondu qu'assurément il ne prendrait pas le parti d'empêcher cela par de l'argent, mais qu'il s'adresserait au roi de Pologne lui-même, parcequ'il se nattait qu'il le persuadrait du malheur où un pareil engagement entraînerait la République.“

Potsdam, 21 octobre 1752.

Il m'a été des plus agréables d'apprendre par votre rapport du 10 de ce mois que le comte Broglie ne s'est pas laissé imposer non pas même par ce que le comte Brühl a fait dire au Roi son maître dans l'audience qu'il vient de donner en dernier lieu audit comte de Broglie.

J'approuve, au reste, la dépense que vous avez faite des 500 ducats en question. Vous observerez cependant de calculer et de disposer ainsi de la somme que vous avez entre les mains, afin que vous n'ayez pas manque d'argent sur la fin de la Diète et lorsqu'il faudra faire le plus grand effort, étant constant que l'argent mis en œuvre vers la fin de la Diète produit l'effet le plus sûr et le plus efficace qu'on puisse espérer.

Federic.

Nach dem Concept.


5642. A L'ENVOYÉ DE SUÈDE DE WULFWENSTJERNA A BERLIN.

Wulfwenstjerna meldet, Berlin 20. October: „Votre Majesté voudra pardonner à mon zèle respectueux la liberté que je prends de Lui mander très humblement une nouvelle que je viens de recevoir … C'est celle de l'état de grossesse de la grand-duchesse de Russie, nouvelle que cette Princesse a confiée elle-même au ministre de ma cour, pour l'écrire au roi de Suède. M. de Hœpken, en me la communiquant, me charge, Sire, de n' en faire la confidence qu'à Votre Ma-

Potsdam, 22 octobre 1752.

Monsieur de Wulfwenstjerna. J'ai bien reçu votre lettre du 20 de ce mois et vous sais tout le gré possible de l'attention que vous m'avez marquée par l'empressement à me communiquer l'importante nouvelle par rapport à l'état de la grande-duchesse de Russie, qui n'a pas laissé de me surprendre.