<278> réfère, et il ne me reste rien d'autre à y ajouter sinon que le baron de Wrede s'est laissé induire trop légèrement à Hanovre pour déterminer son maître tant à accepter la médiation de l'électeur de Mayence que de négocier séparément à Vienne; sur quoi cependant, comme j'espère, les lettres que nous avons écrites, la France et moi, à l'Électeur palatin,1 pourront peut-être encore rectifier ce Prince.

Pour ce qui est du capitaine Krœszegi qui avait pris son congé il y a quelque temps, vous lui direz qu'il n'avait qu'à retourner ici, et que je verrais alors comment je pourrais le replacer selon son tour.

Federic.

Nach dem Concept.


5691. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Potsdam, 5 décembre 1752.

J'ai bien reçu votre dépêche du 24 dernier et crois parfaitement fondés les soupçons que M. de Contest a pris relativement à la conduite équivoque de la cour de Manheim. Quant à moi, vous savez que, dès que ce ministre m'a fait proposer par le chevalier de La Touche d'écrire à l'Électeur palatin sur l'empressement déplacé de faire négocier à Vienne son accommodement et sur les inconvénients qu'il y aurait en voulant transporter à Mayence la négociation d'Hanovre, je m'y suis prêté d'abord;2 reste à voir ce que ces représentations opèreront sur l'Électeur. En attendant, ce que mes nouvelles de Vienne me marquent, ne me laisse pas sans appréhensions; car mon ministre, le sieur de Klinggræffen, vient de m'informer que le baron de Beckers avait ordre de sa cour d'insinuer au comte d'Ulfeld que l'Électeur palatin ne doutait point qu'on n'acceptât à Vienne le premier plan de l'accommodement,3 par les modifications qu'il y mettrait, et quand le sieur de Klinggræffen a demandé au baron de Beckers ce que c'était donc que ces modifications, celui-ci lui a répondu simplement qu'il n'avait pas été écouté là-dessus et qu'elles ne lui avaient point été demandées. Circonstances dont vous ne laisserez pas d'informer M. de Saint-Contest. Au reste, nous n'avons eu jusqu'à présent plus de nouvelles touchant les affaires de Turquie qui méritent de vous être communiquées.

Federic.

Nach dem Concept.


5692. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 6. December 1752.

Es ist nach anliegender Anzeige des Hofpostamtes zu Berlin das anliegende Schreiben des Herrn Geheimen Rath von Maltzahn nebst



1 Vergl. Nr. 5691.

2 In Ausführung einer Tags zuvor in Gegenwart des französischen Gesandten ihm von dem Könige mündlich ertheilten Weisung richtete Graf Podewils am 28. November 1752 ein Schreiben an den pfälzischen Minister von Wachtendonck im Sinne der von Frankreich gegebenen Anregung.

3 Vergl. S. 211 Anm. 2; 257 Anm. 2.