<294> des remontes pour mes régiments d'hussards dans l'Ukraine, et surtout les offres obligeantes que vous avez bien voulu faire au lieutenant de Paulowicz de mon régiment de hussards de Wechmar, en lui offrant des fourrages pour autant de chevaux qu'il pourrait avoir et pour tout le temps qu'il voudra les laisser chez vous sur vos terres, je suis bien aise de vous faire connaître par la présente combien j'en suis satisfait et combien je me sens obligé de vous en remercier de la manière la plus affectueuse; mais je le dois encore davantage de l'intérêt que vous avez pris à tout ce qui peut servir à affermir et à cimenter de plus en plus l'heureuse union qui subsiste entre moi et la république de Pologne.

Rien ne sera en effet capable de m'en détacher ni de me faire perdre de vue sa prospérité et la conservation de ses constitutions, privilèges et libertés. Mais comme des dispositions aussi dignes d'un vrai patriote que les vôtres ne sauraient que m'engager à une reconnaissance bien vive tant envers vous qu'envers ceux qui vous appartiennent, vous pouvez être persuadé également des sentiments d'estime et d'amitié que j'aurai constamment pour vous. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach dem Concept.


5710. AU COMTE SAPIEHA, PALATIN DE SMOLENSKO.

Berlin, 27 décembre 1752.

Monsieur le Comte Sapieha. Je sens tout le prix des soins et des politesses que vous avez bien voulu marquer, suivant le rapport qui m'en a été fait, à quelques-uns de mes officiers qui se sont trouvés depuis peu en Pologne, mais surtout de l'attention que vous avez manifestée en tant de rencontres à rendre indissolubles les nœuds d'amitié et de bonne intelligence qui m'unissent à la république de Pologne.

Prenant fortement à cœur tout ce qui peut augmenter sa gloire et sa prospérité, je saisirai avec empressement toutes les occasions qui se présenteront pour l'en convaincre et pour lui donner des preuves essentielles de l'intérêt que je prends à la conservation de ses constitutions, libertés et privilèges, qui feront toujours un des objets de mon règne que je perdrai le moins de vue.

C'est sur quoi vous pouvez compter, ainsi que sur les sentiments de reconnaissance, d'estime et d'amitié que j'aurai constamment pour vous et pour ceux qui vous appartiennent. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach dem Concept.