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5313. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 8 février 1752.

Parceque votre dépêche qui m'a été rendue par l'ordinaire dernier, ne m'offre guère de choses intéressantes pour vous marquer mes intentions là-dessus, je vous dirai seulement que, s'il se constate, ce que vous présumez, que c'est en conséquence d'un avis que les alliés de la Reine-Impératrice ont donné, qu'elle a sursis les campements qu'elle avait grande envie de former, afin de ne point réveiller la France par de pareilles ostentations dans le temps qu'on voudrait exécuter le projet de l'élection, il faut bien avouer que c'est un des conseils les plus sages que les alliés lui ont pu fournir. Malgré cela, je ne puis encore m'ôter l'opinion où je suis à ce sujet, savoir que c'est plutôt manque de fonds que cette Princesse a changé d'envie là-dessus que par aucune autre considération,1 et que par conséquence son temps de trésoriser n'est pas encore arrivé. C'est à vous d'approfondir exactement si ce que je présume est juste ou non.

Federic.

Nach dem Concept.


5314. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils überreicht, Berlin 7. Februar, einen durch Tyrconnell mitgetheilten Auszug aus Depeschen Havrincourt's, d. d. Stockholm 25. Januar. „Ce ministre m'a fait entendre qu'il se flattait toujours que Votre Majesté ne Se lassera point de ramener, par Ses sages avis et Ses conseils salutaires, la reine de Suède, Sa sœur, des bords du précipice que ses mauvais conseillers lui creusent, en augmentant de plus en plus la malheureuse division qui subsiste entre la cour et le Sénat à la face de toute la Diète, et qui paraît être poussée à de certaines extrémités dont les suites pourraient être très fâcheuses.“ 2

Potsdam, 8. Februar 1752.

Er siehet daraus, dass sie Mich von alles meliren wollen; Ich kann aber nicht mehr thun, als Ich bereits gethan habe. Es seind lauter particulaire Affairen, die das Interieur von Schweden angehen und sonst keine Influences auf die publique Affaires haben, noch von Conséquence seind. Was Ich Mei ner Schwester habe schreiben können, das habe Ich gethan, auch noch letzthin bei der Gelegenheit von dem Dessein der Russen in Finnland ihr geschrieben,3 wie sehr sie sich zu menagiren habe; nunmehro aber kann Ich nicht weiter gehen, noch Meiner Schwester ein mehreres schreiben, als schon von Mir geschehen ist.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. S. 23.

2 Vergl. S. 1.

3 Vergl. S. 25 Anm. 5.