<305> germe d'appréhension pour des troubles intérieurs, ce qui faisait que le ministère ottoman n'était ni tout-à-fait rassuré, ni bien affermi encore, mais quant aux apparences de quelque guerre par le dehors, elles étaient tout-à-fait tombées. C'est à vous de vous orienter sur ces nouvelles, pour juger comment les concilier avec celles qu'on vous a données. Au reste, il n'y a rien de plus faux que ce que les gazettes ont débité par rapport aux différends entre moi et la cour de Saxe.1

Federic.

Nach dem Concept.


5730. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Berlin, 9 janvier 1753.

J'ai bien reçu les dépêches que vous m'avez faites du 26 et du 29 du mois dernier, et c'est avec toute la satisfaction possible que j'ai appris que les soupçons que j'avais pris à l'occasion du long séjour de la Reine à Ulrichsdahl2 et par d'autres motifs encore, n'ont été nullement fondés. Quant aux affaires de Danemark, on ne peut en faire un jugement trop favorable, vu que toutes les démarches que cette cour fait de temps à d'autre ne sauraient qu'inspirer des soupçons bien forts contre la droiture de ses intentions; et s'il est vrai, ce que mes dernières lettres de Copenhague me marquent, que quatre régiments de milices de Norwège doivent avoir reçu ordre de se rendre au printemps qui vient en Seelande3 — nouvelle qui demande pourtant confirmation encore — on n'en pourrait conjecturer que quelque dessein secret contre la Suède. Ce que je ne vous dis cependant que pour votre direction seule.

Au reste, je vous recommande bien d'avoir toute l'attention possible sur ce qui vient de nouvelles en Suède relativement aux affaires de Turquie, et de vous informer soigneusement, aussi souvent qu'il en arrive des dépêches au baron de Hœpken, de ce qu'elles portent, afin de pouvoir m'en faire vos rapports exacts là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


5731. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Michell berichtet, London 26. December, auf die Fragen des Immediaterlasses vom 12. December:4 Comme les instructions du chevalier Williams „ont été envoyées d'Hanovre, les Régents n'en ont su que ce que j'ai eu l'honneur de Mander, savoir qu'il lui était enjoint de faire tous ses efforts pour porter la République au traité de Pétersbourg et de

Berlin, 9 janvier 1753.

J'ai lu avec satisfaction les réponses que vous m'avez faites par votre rapport à la date du 26 dernier sur les différents objets dont j'avais demandé vos explications.

Je serai bien aise que vous continuiez à entrer souvent dans



1 Der Inhalt der in Rede stehenden Zeitungsartikel geht aus den Berichten Klinggräffen's nicht hervor.

2 Vergl. S. 282.

3 Vergl. S. 301.

4 Nr. 5699 S. 283.